Âgées de 14 à 16 ans, des prostituées vendent leur corps à Bruxelles parfois pour moins de 5 euros
- Publié le 14-01-2018 à 11h07
- Mis à jour le 14-01-2018 à 12h33
La police fédérale tire la sonnette d'alarme quant à l'afflux de femmes nigérianes dans le milieu de la prostitution en Belgique, rapportent Het Nieuwsblad et De Standaard.
Elles sont plusieurs centaines en Belgique et notamment à Bruxelles (Saint-Josse principalement), selon la police. Les filles sont aussi de plus en plus jeunes. Elles ont entre 14 et 16 ans selon les deux quotidiens.
"S'il s'agissait de gamines européennes, ce serait une catastrophe nucléaire!. On parle de Bruxelles. On parle de l'an 2018. Du centre de l'Europe. La situation est aussi cruelle qu'au Moyen Âge: il s'agit d'esclavage et d'exploitation, purement et simplement", a déclaré Franz-Manuel Vandelook, spécialiste de la problématique, dans les deux quotidiens selon une traduction de 7 sur 7.
Souvent mineures, elles vendent leur corps à moindre prix, parfois moins de cinq euros. "Je m'étonne qu'on porte si peu d'attention à cette problématique, notamment le monde politique. Nous parlons de Bruxelles en 2018, le coeur de l'Europe. Il s'agit d'esclavage et d'exploitation" , explique Franz-Manuel Vandelook.
La police fédérale craint que la situation ne fasse qu'empirer.
Pour la série "Dans le secret des lieux", LaLibre.be avait rencontré Marie, une prostituée sexagénaire. Retrouvez ici son témoignage.