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Avec son ouvrage phare, Trouble dans le genre, publié en 1990 aux États-Unis et traduit pour la première fois en France en 2005, la philosophe américaine Judith Butler est devenue la représentante la plus connue et la plus subversive des gender studies, ce courant des sciences humaines qui vise à distinguer le sexe physiologique de l'identité sociale et psychique. Elle-même lesbienne militante, la chercheuse récuse la norme biologique et invite à s'interroger sur les comportements sexuels marginaux – transgenre, transsexualisme, bisexualité, travestisme – pour mieux bousculer l'ordre hétérosexuel supposé culturellement établi. Épouvantail de la Manif pour tous, mais largement célébrée par une certaine gauche non seulement pour son travail sur le genre mais aussi pour sa défense résolume...
Je recommande la lecture des" Impostures intellectuelles" de Sokal et Bricmont dans lesquelles des philosophes connus etablissent par exemple une relation entre l erotisme et les nombres complexes... Et autres c... Eries. C est desopilant et triste.
Mme Butler a du échapper a leur attention et c est dommage.
Le Point perd les pédales, je suis d'accord. Ce sujet n'est, tout au plus, qu'une nourriture pour intellectuels en panne d'idée. Mais comme je suis, moi aussi, régulièrement censuré, je vais (sans aucun doute) remettre en cause mon abonnement comme un précédent commentaire l'a laissé entendre. Tout de même, et les journalistes sont bien jaloux de leur prérogative, la liberté de penser, arguments à l'appui, est bien mal en point.
Le point perd les pédales : Voir Le Point donner tant de place à de tels sujets me conduit à me poser des questions quant au but recherché. En effet, cela n'intéresse que peu de monde, et le seul profit que j'en tire et de découvrir à quel point ceux qui se targuent d'être philosophes peuvent se révéler dangereux. La théorie du genre est une connerie dont les bobos et les politiques s'emparent pour paraître savants et se masturbent la cervelle pour en tirer des conclusions qui leur permettront de déstabiliser à leur profit l'équilibre naturel de notre société. La censure du Point va certainement rejeter ma contribution au débat, mais il me semble aussi urgent que nécessaire de hurler son désaccord sur la place considérable que la presse donne à ce genre de sujet. J'en viens moi également à envisager la dénonciation de mon abonnement.