La Catalogne peut-elle être gouvernée via Skype par un président mis en examen par la justice espagnole et réfugié à Bruxelles ? C’est ce que propose l’ex-président destitué Carles Puigdemont, leader du bloc indépendantiste, arrivé en tête aux élections régionales du 21 décembre : il espère pouvoir être investi à distance par le nouveau Parlement, constitué le 17 janvier ; un scénario qu’essaie d’éviter à tout prix le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy, comme le montre ce dessin de Vadot.