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Catalogne: Puigdemont serait arrêté malgré son immunité, s’il rentrait en Espagne

Le parquet général a averti l’ex-président indépendantiste qu’il serait arrêté s’il rentrait en Catalogne pour se faire investir à la tête de la région.

Temps de lecture: 2 min

Le parquet général en Espagne a averti samedi l’ex-président indépendantiste catalan Carles Puigdemont que son immunité de député n’empêcherait pas son arrestation s’il rentrait de Belgique en Espagne pour se faire investir à la tête de la région.

Puigdemont s’était installé fin octobre en Belgique, juste avant d’être poursuivi par la justice espagnole pour «sédition», «rébellion» et «détournement de fonds», suite à la proclamation à Barcelone d’une «République catalane» restée sans effets. Réélu député régional le 21 décembre, il est actuellement le seul candidat à la présidence du gouvernement catalan.

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Immunité ne veut pas dire impunité

«Immunité» ne signifie pas «impunité»: tel est le message que lui a envoyé le parquet général, à travers un communiqué. «La garantie de l’immunité ne signifie pas qu’on ne puisse pas ordonner le placement en détention sur ordre judiciaire», a-t-il écrit.

Le parquet général considère que Puigdemont «en s’enfuyant et en défendant des agissements qui avaient culminé avec la déclaration d’indépendance, montre qu’il persiste dans son plan délictueux».

«Il est inadmissible qu’une interprétation du privilège d’immunité parlementaire dérive en impunité», a conclu le parquet.

Une réponse à l’avocat de Puigdemont

L’avocat de Puigdemont, Jaume Alonso-Cuevillas, a expliqué samedi, dans un entretien à la télévision publique catalane, que tous les scénarios étaient encore envisagés, y compris un retour de Puigdemont à Barcelone.

«Le président Puigdemont n’a jamais écarté la possibilité de se présenter et de se soumettre à l’investiture en personne», a assuré son avocat, tout en le disant «conscient des risques qu’il encourt».

L’avocat avait plaidé que Puigdemont jouissait de l’immunité parlementaire et «ne pourrait pas être arrêté» s’il se présentait à Barcelone.

 

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5 Commentaires

  • Posté par Miguel Roch, dimanche 21 janvier 2018, 12:16

    S'il rentre en Espagne, ça signifierait assumer ses actes. Je n'ai pas le souvenir qu'un jour il ait assumé quoi que ce soit ou même répondu à une question de l'opposition. Ses discours et interviews, ils ne les fait que lorsque son public (ou le média) lui est déjà acquis. Récemment, il avait donné une conférence de presse à Bruxelles au cours de laquelle il n'a jamais répondu à un journaliste espagnol (non catalans séparatiste). Alors, assumer les graves délits qu'il a commis, pensez-vous! Pour vous donner une idée du personnage, il y a quelques semaines il s'en est pris à son ancien vice-président, Oriol Junqueras (qui est en prison et appartient à ERC, l'autre parti nationaliste) en disant que "lui (Puigdemont), contrairement à Junqueras, n'a pas bougé"!. C'est fort quand même, alors qu'il se la coule douce à Bruxelles, à manger des langoustines et boire du Champagne pendant que les autres moisissent à Estremera!

  • Posté par De Potter Claude, dimanche 21 janvier 2018, 11:39

    @Michel Raurif. Pour votre information : au journal Le Soir, seuls, les abonnés payants ont le droit de poster un commentaire sur la partie qui leur est réservée "Le Soir +", et ce, avec leur vrai nom. Par contre, vous pouvez lire tous les commentaires sur "Le Soir.be", y compris ceux postés avec un pseudo. MAIS, l'abonné payant ne peut pas librement publier un commentaire sur "Le Soir.be" . Pour publier il doit impérativement avoir un compte "fesse-de-bouc". J'ai envoyé plusieurs mails au journal pour me plaindre de cette discrimination. Leur réponse est à mourir de rire. Je ne renouvelle donc pas mon abonnement. Il semble que Le Soir comme beaucoup d'autres médias soit "maqué" avec ce réseau commercial, abusivement dit social, et extrêmement critiquable à de nombreux points de vue (législation belge et européenne, évasion fiscale etc...)

  • Posté par Michiels Laurence, dimanche 21 janvier 2018, 9:42

    «Le président Puigdemont ...» ? Il ne l'est plus ! Il se prend pour qui ce bouffon ?

  • Posté par Serge Gabriel, samedi 20 janvier 2018, 20:40

    En finale ce monsieur résume la Catalogne à une république bananière où celui qui se croit élu des Dieux se croit au-dessus des lois qui ll à pourtant promis respecter, il se croit "de droit divin"; au-dessus des lois du pays qui pourtant lui à offert la démocratie, dès son pouvoir acquis, il est supérieur à tous et à tout, la loi à respecter est sa loi, il regarde de haut le monde misérable qui devrait le vénérer.

  • Posté par Michel Raurif, samedi 20 janvier 2018, 19:28

    39 commentaires. J'ai réussi à en lire 1 .Le reste indisponible .Voyez l'imprimeur pas encore engagé !!! Et, naturellement j'ai cliquez sur " tout les commentaires " mais hélas, comme toujours sans résultat . Triste journal

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