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​La SNCF et les chasseurs s’engagent pour préserver la biodiversité

Sébastien Arnaud
12/04/2017



Les infrastructures ferroviaires ont des conséquences sur la biodiversité et plus particulièrement sur la faune. Face à ce défi, la SNCF a décidé de s’engager avec la Fédération Nationale des Chasseurs pour limiter les dégâts tout en poursuivant le développement du réseau.



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Les voies ferrées qui traversent la nature et des zones parfois assez sauvages posent de nombreuses questions sur la préservation de la biodiversité. Des défis que la SNCF affirme vouloir prendre à bras le corps dans un communiqué dédié à ce sujet. « Depuis de nombreuses années, des actions locales sont menées entre SNCF Réseau et les fédérations de chasseurs afin de remédier à l'intrusion de grand gibier dans les emprises ferrovaires qui peuvent engendrer des problèmes de régularité et de sécurité. Par ailleurs, l'aménagement du territoire français par la construction de nouvelles lignes, notamment des lignes à grande vitesse a modifié le paysage et les habitats de la faune sauvage » reconnait la compagnie.
 
Un partenariat a donc été mis en place avec la Fédération Nationale des Chasseurs avec la signature le 30 mars d’une convention. Parmi les mesures, l’accord prévoit que des agents SNCF soient formés à la « gestion de la faune sauvage » par des spécialistes de la fédération.
 
« La convention encourage une gestion raisonnée des terrains fonciers ferroviaires en faveur de la biodiversité. Par exemple, SNCF Réseau pourra proposer des terrains délaissés, ou lignes déclassées pour aménager, recréer et protéger des habitats propices à la faune sauvage et à la biodiversité. L'impact des chantiers sur la faune et ses habitats, ainsi que sur la pratique de la chasse sera également discuté conjointement afin de limiter les dérangements lors des phases travaux » explique le texte.
Enfin, des campagnes de sensibilisation seront mises en place autour des lignes pour garantir plus de sécurité. De leur côté, les chasseurs pourront « aider à la surveillance externe des emprises ferroviaires et amener (leur) appui scientifique dans la gestion des espèces qui causent des dommages aux infrastructures. Des réseaux de sentinelles et des brigades d'intervention pour certaines régulations ou reprises d'animaux pourront être mises en place » conclue le texte.
 






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