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Trois ans de guerre en Syrie ont contraint plus de neuf millions de personnes à la fuite et cet exode a donné naissance à la plus large population de personnes déplacées au monde, selon l'ONU. "Il est inacceptable qu'une catastrophe humanitaire de cette ampleur puisse avoir lieu sous nos yeux sans la moindre indication d'un quelconque progrès pour arrêter ce bain de sang", a affirmé le patron du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) Antonio Guterres. Plus de 2,5 millions de Syriens sont actuellement enregistrés, ou en attente d'inscription, sur les listes de réfugiés dans les pays voisins, une population en passe de dépasser celle des Afghans comme plus large population réfugiée au monde. Par ailleurs, plus de 6,5 millions de personnes ont quitté leurs foyers et vivent aujourd'hui en Syrie en tant que personnes déplacées. Au total, plus de 40 % de la population du pays a maintenant fui, selon le HCR, qui estime qu'au moins la moitié d'entre eux sont des enfants.
"Aucun effort ne doit être ménagé pour atteindre la paix. Et aucun effort ne doit être ménagé pour atténuer les souffrances du peuple innocent pris au piège du conflit et obligé d'abandonner ses foyers, communautés, emplois et écoles", a ajouté Antonio Guterres dans un communiqué. Le conflit, qui a débuté par une violente répression gouvernementale de manifestations en mars 2011, aurait fait près de 140 000 morts. Les retombées du conflit ont également eu des effets dévastateurs dans la région.
Au Liban, le nombre de réfugiés approche le million et pourrait atteindre 1,6 million d'ici la fin de l'année. "Le Liban est déjà le pays qui, dans l'histoire moderne, compte le nombre le plus important de réfugiés par tête d'habitant", selon le HCR qui estime que le nombre de réfugiés approche les 20 % de la population. Ceci correspondrait à 19 millions de réfugiés en Allemagne ou plus de 73 millions aux États-Unis, selon le HCR. Quelque 584 000 réfugiés syriens sont également arrivés en Jordanie, 634 000 en Turquie, et 226 000 en Irak, selon l'ONU. "Imaginez les conséquences économiques et sociales dévastatrices d'une telle crise sur le Liban ou d'autres pays de la région", a enjoint Antonio Guterres qui appelle à un soutien international plus conséquent pour les réfugiés.
Voici, hélas, un peuple pris en étau entre le clan despotique au pouvoir et les mouvements djihadistes.
Il y a quelques jours, un article saisissant d'Annick Cojean, dans Le Monde, nous informait du viol des femmes par les nervis du régime. Insoutenable. Il est tout à fait possible que des viols aient également lieu du côté islamiste, mais voila bien la confirmation d'un régime répressif qui se moque du devenir du peuple syrien et veut régner par la terreur.
Le conflit risque de durer. L'armée syrienne est une armée d'occupation (Liban) ou de maintien de l'ordre, pas une armée de combat (Israël ne risque rien) et il semble que les supplétifs du mouvement islamique chiite du mollah Nasrallah limitent les dégâts.
Bien sûr, Poutine-le-Grand, futur vainqueur de la "campagne" de Crimée, ne veut pas lâcher son client ni la base navale de Tartous et se réjouit de bomber le torse face à l'Occident (le formatage du KGB laisse des traces).
Côté occidental, les USA se contentent d'un vague désarmement chimique et d'une pseudo-négociation et l'Europe est aux abonnés absents.
Un grand merci, au passage, à George W. Bush, qui, en détruisant l'Irak, a facilité l’émergence du terrorisme djihadiste qui passe la frontière.
Le peuple syrien n'a pas fini d'émigrer.
Renseignez vous bien sur les agissements de Poutine et ceux de nos dirigeants et voyez qui a le plus de morts au compteur. C'est incroyable qu'avec internet il y ai encore des gens persuadés que Poutine est un méchant et que nous sommes les gentils. Ce que vous dites n'a aucun sens. L'indépendance Russe fait trembler l'UE et US et tout est fait pour décrédibiliser la Russie au niveau international exemple la Syrie et L'Ukraine, en France des que l'on parle de Poutine c'est pour le descendre et des que l'on parle de obama ou Kerry ce sont des sauveurs. Dois je vous rappeler les millions de morts causés par les guerres américaines au nom de la belle et facile "démocratie" et vous parler D'Assad comme un dictateur sanguinaire. Cet homme est un enfant de cœur à côté des USA alors arrêtez d'être pro occident aveuglément. Nous sommes responsables tous, vous et moi de la déstabilisation du moyen orient et de l'Europe de l'est, car nous cautionnons les actions de nos dirigeants. Toute cette déstabilisation est purement et simplement géopolitique et stratégique, absolument pas démocratique. Lorsque que l'on sera intervenus en Syrie vous savez quoi ? J'aimerai partir en avion avec vous et voir le résultat même quelques années plus tard, ce sera la belle démocratie, sans école, sans bâtiments administratifs, sans palais de justice, sans police etc. Etc. Regardez l'Irak, la Lybie, l'Afghanistan... Vous avez dit démocratie ?
Hier je me posai la même question que celle que vous posez actuellement ! Mais surtout comment en est-on arrivé là ! Qui ! Quoi ! Comment ! Est-ce que la Syrie avait besoin d'une pseudo révolte qui a tournée "tout simplement en une guerre totale " ce qui dans le fond me fait enrager, c'est que les bien-pensants qui pensaient que la Syrie avait besoin d'une révolte pour débaucher Bachar El assad, se sont bien mis le doigt dans l’œil, les Syriens étaient-ils malheureux à ce point là ? J'en doute ! évidemment on est pas dupe ! Cette pseudo révolte qui a viré au drame, n'a jamais été pour libérer les Syriens !