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A Davos, les Français savourent la fin du « french bashing »

Les représentants de l’Hexagone au Forum économique mondial assurent que la France a « retrouvé sa crédibilité ».

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Publié le 26 janvier 2018 à 12h26, modifié le 26 janvier 2018 à 18h56

Temps de Lecture 2 min.

Le président Emmanuel Macron prononce un discours au Forum économique mondial, le 24 janvier 2018.

Quelle différence ! Autant les Français rasaient les murs à Davos en 2017, à la veille d’élections incertaines, autant cette année, ils bombent le torse. « La France a retrouvé sa crédibilité. Elle est attendue et écoutée. Tous nos interlocuteurs nous disent : allez-vous continuer ? », a assuré le ministre de l’économie Bruno Le Maire, jeudi 26 janvier.

Les Français ne sont pas les seuls à le dire. « Pour la première fois depuis longtemps, je sens de l’optimisme provenant à la fois de France et des investisseurs regardant la France », commente le britannique Paul Rawlinson, président du cabinet d’avocats d’affaires international Baker McKenzie.

L’« effet Macron » compte pour beaucoup. Comme l’arrivée au pouvoir de leur premier ministre Justin Trudeau avait galvanisé les Canadiens qui déambulaient, sourire aux lèvres, dans les couloirs du Forum économique mondial en janvier 2016. Le président français a réalisé un joli coup en interceptant les patrons internationaux sur la route de Davos, lundi 22 janvier, pour leur vanter les réformes en France. « Il est compétent, il rentre dans les détails, il est assez impressionnant », observe Jamie Dimon, le PDG de la banque américaine JP Morgan, l’un des 140 dirigeants d’entreprises invités à Versailles.

« Votre président est génial »

Mercredi, le discours d’Emmanuel Macron à Davos a été aussi très apprécié. « C’était un discours plein d’ambition et d’humanité, qui veut engager les entreprises. C’est très inspirant », souligne Sylvain Dhenin, managing partner pour l’Europe de l’Ouest du cabinet de recrutement Heidrick & Struggles. « Je me suis même senti proche de lui. Je trouve qu’il a une simplicité, une capacité à connecter avec les gens, même dans sa gestuelle », s’extasie Zunaid Ahmed Palak, jeune ministre des postes et des télécoms du Bangladesh, qui dit avoir « beaucoup appris » en observant le président français.

Même au cocktail organisé par la ville de Francfort, en compétition avec Paris pour attirer les futurs exilés du Brexit, les participants – presque tous Allemands – se montraient élogieux. « Je suis une grande fan. Emmanuel Macron apporte un vent de fraîcheur en Europe. J’ai beaucoup aimé quand il a insisté sur les valeurs de liberté et de justice que nous partageons en Europe », se réjouit Saskia Bruysten, une Berlinoise qui promeut l’entrepreneuriat social, en association avec le Prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus.

Pas étonnant si l’équipe France se sent gonflée à bloc. « J’ai assisté à quatre tables rondes ce matin. A chaque fois son nom a été évoqué », racontait Elizabeth Ducottet, PDG de l’entreprise familiale de dispositifs médicaux Thuasne. « Les Américains, les Européens, les Asiatiques, nous disent tous : “votre président est génial”. Forcément, on est fiers ! », lance Gérard Mestrallet, le président d’Engie. La blague du moment à Davos : « pour une fois qu’un président français parle mieux anglais que le président américain ».

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