Un poète, une voix : Charles Baudelaire lu par Jean-Louis Barrault

Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862. Domaine public via wikipédia
Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862. Domaine public via wikipédia
Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862. Domaine public via wikipédia
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En 1962, dans l'émission "Un poète, une voix", le comédien Jean-Louis Barrault disait Baudelaire. Avec Madeleine Renaud, il a fondé l'une des plus belle compagnie de théâtre française. Dans sa lecture, il insiste sur le coté obscure, parfumé et frémissant des Fleurs du Mal.

Directeur du Théâtre de l'Odéon, Jean-Louis Barrault fit connaître à la fois le grand répertoire et les pièces les plus contemporaines. Il monta par exemple en 1966, Les paravents de Jean Genet qui fit scandale. En 1968, il laissa les étudiants occuper l'Odéon et fût limogé... mais il poursuivit avec sa compagnie, une carrière qui reste aujourd'hui d'une très impressionnante inventivité.

"Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;..."

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Il débute par Les Phares puis avec La Chevelure , Chant d'automne , poursuit par Spleen , A une mendiante rousse , La Servante au grand coeur, et termine par A une malabaraise et Amer savoir .

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