
JUSTICE - C'est devenu l'un des arguments favoris des élus de droite pour mettre en cause la supposée "impartialité" des juges. Dénonçant un acharnement politique, plusieurs élus UMP ont ces derniers jours commenté l'affaire des écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkozy et son avocat en faisant référence à l'affaire "du mur des cons".
Près d'un an après la diffusion des images filmées dans un local du Syndicat de la magistrature (SM), sa présidente, Françoise Martres, a été mise en examen pour injure publique le 17 février dernier, révèle Valeurs actuelles.
Visée par douze plaintes, elle pourrait également être mise en cause pour destruction de preuves, indique Le Figaro. Parmi les plaignants figurent notamment plusieurs députés UMP et le journaliste Robert Ménard.
Le film litigieux réalisé par le journaliste de France 3 Clément Weill Raynal a par ailleurs été mis sous scellés par la brigade en charge des atteintes aux personnes et aux biens, indique le quotidien.