Plus de trente départements étaient touchés jeudi par des alertes maximales à la pollution aux particules, conduisant les autorités à prendre des mesures d’urgence, comme la gratuité des transports en commun en Ile-de-France mais aussi à Caen, Rouen et à Reims.
La qualité de l'air est «une urgence et une priorité pour le gouvernement», a assuré le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, alors que la France connaît un épisode particulièrement aigu de pollution de l'air. «Les transports franciliens seront gratuits de vendredi matin à dimanche soir», a-t-il déclaré à la presse, au troisième jour de dépassement du seuil d'alerte en région parisienne.
Le président PS de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, à la tête de l'autorité organisatrice des transports dans la région, le STIF, a précisé que cette gratuité, valable à partir de 5h30 vendredi, serait assurée «pendant toute la durée du pic de pollution». Il n'y aura toutefois pas de réduction sur les cartes d'abonnement hebdomadaires ou mensuelles.
Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), s'est pour sa part «félicité» de cette décision, tout en réclamant l'instauration de la circulation alternée. «Le préfet est en mesure de l'appliquer depuis mercredi matin et rien ne peut justifier ces hésitations quand il s'agit d'un enjeu sanitaire d'aussi grande importance», argumente le parti écologiste dans un communiqué. Un arrêté préfectoral du 27 octobre 2011 permet en effet la mise en œuvre de la