La pollution de l'air force la fermeture d'écoles en Iran
Une vue de la ville de Téhéran frappée par un important épisode de smog en date du 19 décembre 2017.
Photo : AFP/Getty Images / ATTA KENARE
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les écoles primaires resteront fermées dans toute la province de Téhéran lundi, à l'exception de trois petites villes, en raison d'une pollution atmosphérique très élevée, ont annoncé dimanche soir les autorités locales.
Les autorités ont également décidé d'étendre la circulation alternée à l'ensemble de la ville de Téhéran qui compte quelque 8,5 millions d'habitants.
La concentration en particules fines (PM2,5) est montée à 144 microgrammes par mètre cube en moyenne pour l'ensemble de la capitale – avec des pics à 169 µg/m3 dans certains quartiers –, selon les autorités municipales. L'OMS recommande un taux inférieur à 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures.
Les autorités ont également recommandé aux personnes fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou souffrant de problèmes cardiovasculaires) de rester chez elles.
Un phénomène connu
Déjà à la mi-décembre, les écoles étaient restées fermées pendant plusieurs jours à cause de la pollution.
Tous les ans à cette période de l'année, la pollution atteint des pics à Téhéran – agglomération située entre 1400 et 1800 mètres – en raison du phénomène dit de l'« inversion thermique » : l'air froid en altitude empêche l'air chaud et pollué de se dégager.
Cette année, la très faible pluviométrie depuis le début de l'automne a encore aggravé le problème.
Selon les médias iraniens, la pollution dans la ville de Téhéran, habituée aux embouteillages monstres, est provoquée à 80 % par les gaz d'échappement.
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