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Des chercheurs japonais sont parvenus à cultiver des cheveux en laboratoire

Une équipe japonaise est parvenue à cultiver des follicules pileux en laboratoire, selon une méthode qui permet de faire croître 5.000 cellules en même temps. Mais il va falloir attendre avant de voir les premiers essais sur l'être humain.

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L'implant de follicules pileux est l'une des voies explorées pour lutter contre la calvitie.

L'implant de follicules pileux est l'une des voies explorées pour lutter contre la calvitie.

Pixabay / Creative Commons

Une bonne nouvelle pour ceux qui perdent leurs cheveux, qu'il s'agisse de calvitie, de chimiothérapie ou d'autres maladies plus rares. Des chercheurs japonais ont annoncé avoir développé une méthode de culture très rapide de follicules capillaires. En quelques jours, il sont parvenus à faire pousser près de 5.000 poils ! Leur travail a été publié dans la revue scientifique Biomaterials.

Faire croître les follicules pileux en laboratoire

Dirigée par le professeur Junji Fukuda de l'Université nationale de Yokohama, l'équipe nippone a placé plusieurs types de cellules dans des minuscules récipients de silicone perméable à l'oxygène afin de favoriser la pousse. Cette méthode est présentée comme un grand pas par rapport aux laborieuses techniques existantes, qui parvenaient tout juste à créer une cinquantaine de ces follicules à la fois.

Il faut toutefois en nuancer les résultats : ils ont été atteints in vitro à partir d'un mélange de cellules humaines et épiderme de souris. Restera à s'assurer aussi que cette méthode est bien valable in vivo chez l'homme. Les tests sur des humains ne sont pas envisagés avant cinq ans, mais les chercheurs sont convaincus que cette technique pourrait être utilisée pour reconstituer d'abondantes mèches. Elle pourrait également venir en aide aux personnes atteintes de cancers et suivant une chimiothérapie ou souffrant de maladies provoquant une perte de cheveux, a déclaré à l'AFP Junji Fukuda.

Multiplier plutôt que croître

"Les cliniques spécialisées utilisent souvent des cheveux de la nuque pour les planter sur les zones frontales dégarnies. Le problème c'est que cela n'accroît pas le volume total de cheveux", a expliqué Junji Fukuda à l'AFP. Les traitements médicamenteux existants peuvent ralentir la chute des cheveux mais ne parviennent pas forcément à inverser le processus, a-t-il souligné.

S.S. avec AFP

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