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ColombieQuarante ex-Farc tués depuis l'accord de paix

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Les Colombiens de Medellin fêtent la signature de l'accord sur la place Botero, le 23 juin. (24 juin 2016).
Les autorités colombiennes ont annoncé dimanche avoir déjoué un attentat contre le leader de l'ex-guérilla des FARC, Rodrigo Londoño. (Lundi 13 janvier 2020)
La Colombie a connu dimanche les plus pacifiques de ces dernières années. Une femme devrait devenir maire de Bogota. (27 octobre 2019)

Au total 40 ex-combattants et proches d'anciens guérilleros des FARC ont été assassinés en Colombie depuis la signature de l'accord de paix avec le gouvernement fin 2016, a-t-on annoncé jeudi de sources officielles. Vingt mandats d'arrêt ont été lancés contre des suspects.

Ces assassinats étaient le résultat de 44 attaques menées contre le parti de la force alternative révolutionnaire commune (FARC) depuis la signature fin novembre 2016 de l'accord de paix, qui a abouti au désarmement de la guérilla et à sa transformation en mouvement politique de gauche, a ajouté le vice-président Oscar Naranjo.

Le gouvernement «a mis en oeuvre tout un système et un plan de garantie politique et de participation» des anciens guérilleros, en vue des élections parlementaires et présidentielle prévues respectivement le 11 mars et le 27 mai, a-t-il précisé.

La vice-procureure générale a pour sa part indiqué que le parquet avait lancé 20 mandats d'arrêt à l'encontre de personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces homicides.

Un précédent craint

Le leader et candidat présidentiel de la FARC, Rodrigo Londoño alias «Timochenko», a dénoncé pour sa part l'assassinat de 37 ex-combattants depuis l'accord, qui a été suivi du désarmement de 7000 guérilleros. Il a exigé du gouvernement des garanties pour la réintégration à la société civile et la participation politique de ses membres.

Les anciens rebelles craignent que ne se répète l'histoire de l'union patriotique (UP), parti de tendance communiste, créé lors de négociations de paix qui avaient échoué dans les années 1980 et dont quelque 3000 militants ont été assassinés par des paramilitaires d'extrême droite avec la complicité d'agents des forces de l'ordre.

Rodrigo Londoño a en outre dénoncé le fait que les candidats de la FARC soient la cible d'une campagne de «haine» et d'«incitations à la violence». «Timochenko» a annulé plusieurs déplacements dans le pays pour raisons de sécurité et a dû se protéger de personnes qui ont tenté de l'agresser.

ats