Le permis pour voiture volante, c'est pour bientôt !

Les engins à roues qui décollent à la verticale se multiplient. Un cours délivré par le pionnier Sebastian Thrun projette déjà de délivrer un diplôme de conduite.

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Aperçu du Pal-V Liberty, un engin à trois roues capable de voler à 180 km/h comme de rouler à 160 k/mh.

Aperçu du Pal-V Liberty, un engin à trois roues capable de voler à 180 km/h comme de rouler à 160 k/mh.

© DR

Temps de lecture : 2 min

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Les voitures volantes feront-elles bientôt partie de notre quotidien ? Après plusieurs crashs monumentaux, comme ce fut le cas en 2015 avec la voiture AeroMobil, les prototypes commencent à convaincre. À l'image de Volocopter, un taxi volant imaginé par la start-up allemande e-Volo qui a effectué, début janvier, un essai concluant lors du CES de Las Vegas.

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De son côté, Airbus vient de faire voler durant 53 secondes son engin baptisé « Vahana », un aéronef de 745 kilogrammes à Pendleton dans l'Oregon. Enfin, le PAL-V Liberty, un engin néerlandais de trois roues et sur lequel aurait sans doute craqué l'inspecteur Gadget, s'apprête à entamer un tour du monde. Ce bolide à pales rétractables pourra atteindre 160 km/h sur terre, et 180 km/h en l'air ! Uber réfléchit à créer une flotte volante et Elon Musk rêve de faire décoller un jour un roadster à la verticale. Ce n'est qu'un clin d'œil, mais ce dernier a par ailleurs décidé d'envoyer une Tesla en orbite avec sa fusée Falcon Heavy...

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Bientôt un code des airs ?

Pourtant, même si on arrive désormais sans problème à faire décoller ces engins, cela ne veut pas dire que la partie est gagnée. En effet, de la même manière que pour les véhicules autonomes, il faudra s'assurer que les capteurs anticollision sont suffisamment armés pour éviter les chocs entre les véhicules. Par ailleurs, en l'absence de panneaux de signalisation en l'air, comment organiser le trafic ? Il est possible d'imaginer une circulation centralisée, avec l'existence de tours de contrôle, mais qui soit à même d'avoir une puissance de calcul suffisante pour organiser le trafic.

Autant de questions qui ne déroutent pas Sebastian Thrun. Ce professeur de Stanford, qui dirige le Stanford Artificial Intelligence Laboratory (SAIL), a été un des pionniers, à la Darpa (une unité de recherche qui dépend de l'armée américaine), à défendre Stanley, un modèle de voiture autonome. Aujourd'hui, ii dirige les opérations de Kitty Hawk Flyer, un engin volant capable de se poser sur la mer. Or, comme on peut le voir dans le dernier épisode de #TECH24, l'émission high-tech de France 24 présentée avec Marjorie Paillon dont Le Point.fr est partenaire, ce dernier a lancé sur la plateforme Udacity des cours pour apprendre à conduire un engin volant. Son cours intitulé « Voitures volantes et conduite autonome » permet d'apprendre à coder le logiciel de voitures volantes et de s'exercer sur un simulateur de vol. Le professeur Thrun estime être en mesure d'attirer 10 000 élèves pour son cours de six mois facturé 2 100 dollars. Le premier trimestre doit normalement permettre d'acquérir les « méthodes pour naviguer de manière autonome un quadrirotor ».

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Commentaires (9)

  • jmlaf

    Irrealiste !
    Quid de l’énergie nécessaire pour faire fonctionner un tel véhicule ?
    Quid de la navigation aérienne ?
    Quid de la sécurité ? Quand un engin volant ne vole plus il tombe... Il n'y a pas de bande d’arrêt d'urgence ou de bas coté.
    Avec la route le danger est contenu sur la bande de bitume, avec les milliers de "voitures volantes" il serait partout.

  • Sergio05

    30 a 40. 000 de ces bourdons dans l’atmosphère parisienne. Ah oui, fini les bouchons. Le nombre tue.

  • Flo-P

    Même si les batteries sont amenées à progresser rapidement dans les années à venir, il reste la problématique de l’énergie, pour l’autonomie comme pour la production. Je ne crois pas que la conduite serait un vrai problème, signalisation en réalité augmentée, véhicule autonomes, couloirs aériens qui éviteraient que l’on circule dans des directions différentes à la même altitude, etc. … d’ici que la technologie du véhicule soit mature on aura largement eu le temps de régler ces problèmes là. Pour la pollution, la consommation est bien supérieure mais les trajets plus courts, sans embouteillages, et sans rejets de particules (freins, pneus, …). Vu les progrès en cours il ne faut pas estimer trop rapidement que ces idées sont irréalistes.