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Or cette coalition doit encore obtenir le blanc-seing des militants sociaux-démocrates au cours d’un référendum interne dont le résultat est attendu pour le 4 mars. Un résultat positif étant loin d’être acquis, Martin Schulz a expliqué qu’il se retirait pour éviter de galvaniser les opposants. «Les débats autour de ma personne menacent le succès du vote. Je déclare donc par la présente renoncer à mon entrée au gouvernement», a-t-il dit dans un communiqué.
«Ne sois pas triste, Papa»
Le chef du SPD, qui avait déjà conduit son parti à son plus bas historique aux élections de septembre, a été vertement attaqué jeudi soir par son prédécesseur à la tête du parti et actuel ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel.
«Ce qui reste, c’est seulement le regret (de voir) à quel point chez nous au SPD on agit avec peu de respect les uns envers les autres et de voir que la parole donnée compte si peu», a jugé Sigmar Gabriel dans les colonnes du groupe de journaux régionaux Funke.
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Sigmar Gabriel a ajouté que sa fille Marie, encore petite, lui avait également dit après l’accord gouvernemental: «Ne sois pas triste, Papa, tu vas avoir plus de temps pour nous maintenant. C’est quand même mieux qu’avec le monsieur avec les poils dans le visage (sic)», une référence explicite à Martin Schulz, qui porte la barbe. Le quatrième gouvernement d’Angela Merkel est critiqué de toute part, alors qu’il n’a même pas pris ses fonctions. Nombre de conservateurs reprochent à la chancelière d’avoir fait trop de concessions au SPD pour conserver son poste.