PRIX. Comme chaque année, le prix Galien France distingue des innovations d’exception en santé. Le 13 décembre 2018, le groupe Urgo a reçu le Prix Galien France 2018 du dispositif médical pour UrgoStart, le premier pansement ayant démontré une efficacité clinique dans le traitement des plaies chroniques, en particulier la cicatrisation des plaies du pied diabétique. Un pansement que nous vous présentions dès février 2018, dans un article à (re)découvrir ci-dessous.
C’est un feuillet translucide et souple qui va révolutionner la prise en charge des plaies d’origine diabétique. Bienvenue dans le monde du pansement actif. L’étude Explorer publiée dans the Lancet Diabetes & Endocrinology est la première à démontrer la supériorité d’un agent, dit nano oligosaccharide Factor (NOSF) dans la cicatrisation des plaies du pied diabétique. Des plaies souvent silencieuses car indolores et menant à l’amputation ( orteil, pied ou jambe) chez 5 à 10 % des diabétiques. Soit 8.000 par an en France !
Un pansement qui se renouvelle tous les 2 à 4 jours en moyenne
Développé par Urgo, ce nouveau pansement baptisé UrgoStart, a été comparé à un pansement neutre. Le laboratoire a mené un vaste essai européen, Explorer, en double aveugle, c’est-à-dire que ni le médecin ni le patient ne savait quel pansement était utilisé pour les soins.
Explorer a été conduite dans 43 hôpitaux répartis dans 5 pays d’Europe (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume Uni) auprès de 240 patients tous porteurs de plaies d’origine diabétique au niveau du pied.
PRIX. Comme chaque année, le prix Galien France distingue des innovations d’exception en santé. Le 13 décembre 2018, le groupe Urgo a reçu le Prix Galien France 2018 du dispositif médical pour UrgoStart, le premier pansement ayant démontré une efficacité clinique dans le traitement des plaies chroniques, en particulier la cicatrisation des plaies du pied diabétique. Un pansement que nous vous présentions dès février 2018, dans un article à (re)découvrir ci-dessous.
C’est un feuillet translucide et souple qui va révolutionner la prise en charge des plaies d’origine diabétique. Bienvenue dans le monde du pansement actif. L’étude Explorer publiée dans the Lancet Diabetes & Endocrinology est la première à démontrer la supériorité d’un agent, dit nano oligosaccharide Factor (NOSF) dans la cicatrisation des plaies du pied diabétique. Des plaies souvent silencieuses car indolores et menant à l’amputation ( orteil, pied ou jambe) chez 5 à 10 % des diabétiques. Soit 8.000 par an en France !
Un pansement qui se renouvelle tous les 2 à 4 jours en moyenne
Développé par Urgo, ce nouveau pansement baptisé UrgoStart, a été comparé à un pansement neutre. Le laboratoire a mené un vaste essai européen, Explorer, en double aveugle, c’est-à-dire que ni le médecin ni le patient ne savait quel pansement était utilisé pour les soins.
Explorer a été conduite dans 43 hôpitaux répartis dans 5 pays d’Europe (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume Uni) auprès de 240 patients tous porteurs de plaies d’origine diabétique au niveau du pied. Les résultats démontrent que le temps de cicatrisation a été réduit de moitié dans le groupe bénéficiant de ce pansement, passant ainsi de 160 à 120 jours. Soit en pratique un gain de 2 mois. "Enfin un pansement actif sur le pied diabétique", réagit le Pr Agnès Hartemann, chef du service de diabétologie à l’hôpital Pitié Salpétrière (Paris). Car jusqu’à présent, aucun traitement n’avait démontré son efficacité dans cette indication. Une avancée donc face à des lésions très longues à cicatriser qui va se traduire par une amélioration de la qualité de vie des patients et des économies de soin.
En fait, ici tout se joue au niveau de la matrice souple et active du pansement, issue de la technologie dite lipido colloïde , TLC, une innovation exclusive des laboratoires Urgo qui permet un retrait atraumatique et indolore, sans arracher les parties en cours de cicatrisation. Ici, la TLC a été en plus imprégnée d’un composé, le NOSF. Et c’est la combinaison TLC- NOSF qui, au contact même de la plaie, permet d’en modifier le micro environnement. En fait, le NSOF est connu pour sa capacité à inhiber les métalloprotéases matricielles, MMP, des substances présentes en grande quantité au niveau de ces plaies qui s’opposent au phénomène de cicatrisation et la retardent. C’est justement cette action que vient contrer le pansement qui agit aussi au niveau de la microvascularisation locale en la reboostant.
Le pansement, stérile et à usage unique, se renouvelle tous les 2 à 4 jours en moyenne. Son prix est d’environ 6 euros et son remboursement est actuellement à l’étude. Pour le Lancet, il s’agit là d’une avancée qui devrait faire évoluer les recommandations internationales. Pour l’Association Française des diabétiques ( AFD), devenue la Fédération française des diabétiques, c’est évidemment une bonne nouvelle. Mais l’accent doit aussi être mis sur la prévention. Et l’AFD de militer pour la prise en charge d’une consultation prévention du pied diabétique.