JO 2018 : premier cas positif à Pyeongchang

Kei Saito, patineur japonais de short-track, est le premier athlète des Jeux contrôlé positif. Les tests ont révélé qu’il avait pris un diurétique, considéré comme produit masquant.

 Kei Saito, ici à l’entraînement avec le relais japonais, n’aura pas profité longtemps de la patinoire de Gangneung.
Kei Saito, ici à l’entraînement avec le relais japonais, n’aura pas profité longtemps de la patinoire de Gangneung. Kyodo/MAXPPP

    Ca y est... Il aura donc fallu attendre le cinquième jour des Jeux pour voir tomber le premier cas de dopage présumé. Kei Saito, 21 ans, patineur de short-track, a été contrôlé positif à un diurétique, l'acétazolamide, considéré comme produit masquant.

    Le Japonais n'a guère eu le temps de savourer son séjour coréen. Dès son arrivée à Pyeongchang, le 4 février, l'athlète a en effet subi un contrôle hors compétition au village olympique. L'analyse des deux échantillons A et B s'est avérée positive.

    Lundi, il a été auditionné par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), délocalisé sur site pendant la durée des Jeux. Saito, qui avait pris part sans succès au 1500m samedi, a accepté sa suspension provisoire et quitté le village officiel.

    A l'insu de son plein gré ?

    Dans un communiqué, le patineur clame son innoncence et brandit un test négatif subi le 29 janvier, juste avant le départ pour les JO. « C'est donc faux de penser que j'ai pu prendre volontairement des produits, écrit-il. La seule possibilité est que j'ai accidentellement et inconsciemment mis une substance interdite dans ma bouche. » La fameuse thèse de l'insu de son plein gré que le TAS va rapidement trancher.

    En tout cas, ce premier contrôle positif d'un Japonais aux Jeux d'hiver jette un froid au pays du Soleil Levant à deux ans des JO de Tokyo...