Malabar retire le dioxyde de titane de ses chewing-gums

La société Carambar & Co annonce lundi que ses chewing-gums actuellement en vente n’ont plus de dioxyde de titane. La société pourrait bientôt s’occuper des emballages en plastique.

 Carambar & Co a annoncé que ses chewing-gums Malabar n’avaient dorénavant plus de dioxyde de titane.
Carambar & Co a annoncé que ses chewing-gums Malabar n’avaient dorénavant plus de dioxyde de titane. LE PARISIEN

    Lorsque vous mastiquez un chewing-gum Malabar, vous ne mâchez plus de dioxyde de titane. La société Carambar & Co a annoncé lundi par la voix de son président, Thierry Gaillard, que cet additif contenant des nanoparticules ne fait plus partie de la recette de sa pâte à mâcher.

    « Nous avons enlevé l'ingrédient dioxyde de titane du produit Malabar depuis la fin 2017, ce qui veut dire que les chewing-gums vendus actuellement n'ont plus cet ingrédient, mais cela n'apparaîtra sur les emballages qu'à la fin du premier semestre 2018 », a expliqué Thierry Gaillard à l'AFP.

    Pour redevenir leader du marché français

    « C'est un sujet très important, nous avons toute une réflexion RSE (Responsabilité sociétale des entreprises, NDLR) en cours », a ajouté Thierry Gaillard. Carambar & Co pourrait aussi s'occuper dans les mois à venir de ses emballages plastiques.

    Quels objectifs ? Répondre à une problématique de santé publique, mais pas seulement. Carambar & Co veut remettre la main sur le marché français. La société espère faire décoller sa part de marché, qui n'est plus que de 15,5 % alors qu'elle était de 30 % il y a une dizaine d'années, ajoute le président qui prévoit « d'augmenter de 20 % son chiffre d'affaires en cinq ans ».

    L'E171 pointée du doigt en janvier

    Fin janvier, l'association de consommateurs UFC-Que choisir avait porté plainte contre neuf fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques qui, sur leurs étiquettes, ne mentionnent pas la présence de ces particules supposées cancérigènes, plus connues sous leur abréviation E171.