LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Sondage popularité : zéro impact pour Nicolas Hulot

Nicolas Hulot à l'Elysée, le 8 février.
Nicolas Hulot à l'Elysée, le 8 février. © PIERRE VILLARD/SIPA
Bruno Jeudy , Mis à jour le

Dans la tourmente depuis les révélations du magazine «Ebdo», Nicolas Hulot conserve une popularité intacte selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. La cote du numéro trois du gouvernement reste stable (64%). Ce qui fait de lui toujours l’homme politique préféré des Français.

Nicolas Hulot reste la personnalité politique préférée des Français. Autrement dit, l’article du magazine «Ebdo» révélant des accusations de violences sexuelles visant le numéro trois du gouvernement n’a pas eu d’impact. Selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio réalisé du 9 au 10 février, la cote du ministre de la Transition écologique et solidaire demeure stable (64%). Presqu’une surprise puisque le ministre emblématique voyait sa popularité s’effriter depuis l’automne. «On ne constate pas de logique de rupture d’opinion comme l’ont connue d’autres hommes et femmes politiques pris dans des scandales, d’Hervé Gaymard (2005) à François Fillon (2017) en passant par Michèle Alliot-Marie (2011) à Dominique Strauss-Kahn (2011) en passant par Jérôme Cahuzac (2013)», rappelle Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

Publicité

Mises en causes dans différents affaires, toutes ces personnalités avaient subi un brutal dévissage dans les sondages. Ce n’est pas le cas pour Nicolas Hulot . Son choix de contre-attaquer sur BFMTV avant même les révélations a été la bonne stratégie de défense. Pour l’instant et, sous réserve de rebondissement, il sort indemne. Mieux, il devance largement, dans le duel testé par l’Ifop, sa prédécesseure Ségolène Royal (64% contre 30%). Après un week-end de réflexion au milieu des siens, Nicolas Hulot a décidé de riposter en annonçant qu’il portait plainte pour diffamation contre «Ebdo». Lundi, il a repris ses activités ministérielles avec à son agenda de la semaine une première sortie publique vendredi. 

La suite après cette publicité

Visé par une enquête préliminaire pour harcèlement, agression sexuelle et viol, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérarld Darmanin est un peu plus «impacté». Entendu lundi dans le cadre de cette affaire, il recule de trois points (24%) et la proportion de Français, qui ont une mauvaise opinion de ce jeune ministre, passe de 22% à 31%. «C’est un petit brouillage», relève Frédéric Dabi.

La suite après cette publicité

L’exécutif tient le choc

Bien qu’en légère baisse (58%, -1), Emmanuel Macron dépasse Alain Juppé et atteint le deuxième rang de ce classement. Le chef de l’Etat résiste donc au choc des mauvaises nouvelles : hausse de la CSG, multiplication des taxes, double défaite aux législatives partielles (Territoire de Belfort et Val-d’Oise) ou conflit dans les prisons. Son image personnelle est massivement plébiscitée dans son camp (97% de bonnes opinions auprès de LREM) et il gagne même quatre points à gauche (44%). En baisse chez les retraités (59%, -8), le président ne s’effondre pas pour autant dans cet électorat-clé.

A lire : Laurent Wauquiez décolle dans notre sondage

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Edouard Philippe gagne, lui, trois points (55%) ce mois-ci et se hisse à la 4e place de ce palmarès. Le Premier ministre semble en avoir fini avec la grogne provoquée par sa décision d’abaisser la limitation de vitesse à 80 km/h. Il recule toutefois encore de deux points à droite. Une baisse que le chef du gouvernement compense par une hausse de huit points à gauche. Tout l’art du «en même temps». 

Retrouvez l'intégralité du tableau de bord des personnalités dans Paris Match numéro 3588, jeudi en kiosques.

Contenus sponsorisés

Publicité