Le prochain Sherlock Holmes serait bien inspiré d’acquérir des notions de génétique. Il pourrait ainsi s’emparer des travaux que Roderic Guigó, biologiste computationnel à Barcelone, et son équipe viennent de publier dans Nature Communications. Dans cette étude, les chercheurs ont mis en évidence la façon dont les cellules humaines, contrôlées par les gènes qu’elles contiennent, continuent d’avoir une activité même après le décès d’une personne.

“On observe une réaction des cellules à la mort de l’individu, explique à BBC News Roderic Guigó. On peut voir des processus actifs dans certains gènes, ce qui signifie qu’il existe encore une activité au niveau des mécanismes de transcription génétique pendant un certain temps après la mort.”

En 2016, d’autres scientifiques avaient déjà révélé que certains gènes restaient actifs plusieurs jours après la mort, mais ces nouveaux travaux apportent un éclairage supplémentaire et, surtout, ils ouvrent la voie au développement d’outils de médecine légale.

En faisant appel à la modélisation

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