Les forêts suspendues aussi belles qu’écologiques

publié par Justine Villain le 10•02•2018
modifié il y a 7 mois
La Forêt verticale de Nanjing, en Chine, projet de Stefano Boeri Architetti.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, un nouveau modèle d’habitat urbain sort de terre. Un engagement vert à la verticale, et un bonheur visuel.

CHLOROPHYLLE L’arbre est notre avenir, c’est la conviction du cabinet d’architectes italien Stefano Boeri, qui pense la végétation comme la pierre angulaire de ses projets architecturaux. D’où l’idée d’habitations durables et saines pensées et créées avec des horticulteurs, des botanistes et des paysagistes : la Forêt verticale. En pratique ? Planter sur les balcons des arbres, des arbustes et des plantes sélectionnés pour leurs vertus dépolluantes.En bonus, les coccinelles remplacent les pesticides.
BÉTON D’ici à 2030, 60 % de la population mondiale sera urbaine, selon le rapport du Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWPA, 2009) de l’ONU. Une projection alarmante quand on sait que les villes sont les principales responsables des émissions globales 2 ves avec le méthane et autres gaz à effet de serre du réchauffement climatique.

TERREAU En 2014, Milan fut la première ville à accueillir deux tours végétales de 116 m et 85 m de haut.En tout, 20 000 végétaux, soit près de 2 hectares de forêts plantées en ville.Si le modèle prend racine, il s’exporte aussi puisqu’une dizaine de projets sont en cours : à Villiers-sur-Marne (94), à Utrecht, Eindhoven, aux Pays-Bas, et à Nanjing, en Chine. Des villes qui semblent être autant de terrains fertiles.La Forêt verticale de Nanjing, en Chine, projet de Stefano Boeri Architetti.
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