De nouvelles mesures renforçant la sécurité des utilisateurs du service de réservation de voitures avec chauffeur Uber au Liban vont être adoptées, ont annoncé vendredi des dirigeants de la compagnie lors d'une rencontre avec le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, plusieurs semaines après le viol et le meurtre d'une diplomate britannique par un chauffeur libanais travaillant pour la compagnie.
Le directeur d'Uber pour le Moyen-Orient, Anthony Khoury et le directeur des relations sécuritaires pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, Amro Ismaïl, ont accepté la demande de M. Machnouk de créer un mécanisme de coopération avec les forces de sécurité libanaises, afin d'éviter les exactions contre les passagers d'Uber.
De leur côté, les responsables d'Uber ont détaillé au ministre les mesures renforcées prises par la compagnie.
"Des mesures strictes seront appliquées concernant les documents que nous demanderons aux chauffeurs", a indiqué M. Khoury, ajoutant qu'Uber allait ouvrir un bureau officiel à Beyrouth dans les deux prochaines semaines.
Les applications de type Uber sont populaires au Liban, étant moins chères et plus pratiques que les taxis. Les crimes comme celui du meurtre de Rebecca Dykes sont rares dans la capitale libanaise, considérée comme relativement sûre pour les touristes et l'importante communauté expatriée qui y réside.
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