Bertrand Cantat accusé de harcèlement

INFO LE POINT. « Mon intention est de me protéger », a expliqué la victime présumée aux policiers au moment de déposer une main courante.

Par

Bertrand Cantat sur scène en 2014.

Bertrand Cantat sur scène en 2014.

© AFP

Temps de lecture : 2 min

Le 15 février, une femme de 45 ans qui se présente comme artiste et se disant victime de l'ancien chanteur de Noir Désir a poussé la porte d'un commissariat parisien pour se plaindre des « agissements » de Bertrand Cantat. « J'ai fait la connaissance de cet homme il y a plusieurs mois », indique-t-elle au gardien de la paix qui rédige la main courante informatisée que Le Point a pu consulter. D'après son témoignage, elle a connu la star de la pop française dans son milieu professionnel. « Il se fait passer pour un ami, mais en réalité il a un comportement menaçant et violent psychologiquement », poursuit la quadragénaire décrite comme anxieuse par les policiers qui l'ont croisée ce jour-là à l'heure de leur prise du service d'après-midi.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

« Je compte m'éloigner, mais j'ai peur des représailles personnelles » (d'ordre physique), note le policier entre parenthèses. Ou professionnelles, diffamation et harcèlement. « Il avait proposé que l'on se rencontre, mais j'ai refusé », explique-t-elle sans que l'on connaisse le but de ce rendez-vous.

Je ne souhaite pas nuire à Bertrand Cantat

« Je ne souhaite pas nuire à Bertrand Cantat, mon intention (en me rendant au commissariat, NDLR) est bien de me protéger », conclut-elle. Une main courante tout comme une plainte est susceptible de déclencher des poursuites judiciaires. Les enquêteurs du service de l'investigation de proximité (SAIP) du commissariat ont été chargés de l'enquête. Jointe sur son portable par Le Point, Sandrine C.* n'a pas donné suite à notre appel. Maître Antonin Lévy, l'avocat du chanteur, n'a répondu à aucune de nos sollicitations en dépit de multiples relances.

Lire aussi Bertrand Cantat, enquête sur une omerta

En 2004, l'ancien leader de Noir Désir avait été condamné par la justice lituanienne à huit ans de prison ferme pour le meurtre de Marie Trintignant alors en tournage à Vilnius. Son retour sur la scène musicale fait régulièrement l'objet de polémiques.

*Son identité a été modifiée

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (39)

  • madeleinedeproust

    ... De faire émerger publiquement une simple main courante, anonyme et imprécise, potentiellement opportuniste et/ou mensongère.

    ... D'introduire la confusion en titrant "ACCUSATION de harcèlement".

    ... De ne pas avoir informé que cette main courante a fait l'objet d'une enquête classée sans suite par le parquet, la plaignante n'ayant pas été en mesure de fournir d'éléments plus précis aux enquêteurs.

    Je ne suis pas une fan énamourée de Cantat, mais là je trouve que vous passez les bornes.

  • corocouco

    Bertrand Cantat, qui pour le crime que l'on sait, n'avait été condamné qu'à 8 ans de prison, pour finalement ne faire que... 3 ans et demi, aurait-il berné le juge quant à son prétendu repentir ?

  • ivo

    C’est moins grave que d’être accusé de meurtre et en plus c’est peut-être faux.