Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le 15 février, une femme de 45 ans qui se présente comme artiste et se disant victime de l'ancien chanteur de Noir Désir a poussé la porte d'un commissariat parisien pour se plaindre des « agissements » de Bertrand Cantat. « J'ai fait la connaissance de cet homme il y a plusieurs mois », indique-t-elle au gardien de la paix qui rédige la main courante informatisée que Le Point a pu consulter. D'après son témoignage, elle a connu la star de la pop française dans son milieu professionnel. « Il se fait passer pour un ami, mais en réalité il a un comportement menaçant et violent psychologiquement », poursuit la quadragénaire décrite comme anxieuse par les policiers qui l'ont croisée ce jour-là à l'heure de leur prise du service d'après-midi.
« Je compte m'éloigner, mais j'ai peur des représailles personnelles » (d'ordre physique), note le policier entre parenthèses. Ou professionnelles, diffamation et harcèlement. « Il avait proposé que l'on se rencontre, mais j'ai refusé », explique-t-elle sans que l'on connaisse le but de ce rendez-vous.
Je ne souhaite pas nuire à Bertrand Cantat
« Je ne souhaite pas nuire à Bertrand Cantat, mon intention (en me rendant au commissariat, NDLR) est bien de me protéger », conclut-elle. Une main courante tout comme une plainte est susceptible de déclencher des poursuites judiciaires. Les enquêteurs du service de l'investigation de proximité (SAIP) du commissariat ont été chargés de l'enquête. Jointe sur son portable par Le Point, Sandrine C.* n'a pas donné suite à notre appel. Maître Antonin Lévy, l'avocat du chanteur, n'a répondu à aucune de nos sollicitations en dépit de multiples relances.
Lire aussi Bertrand Cantat, enquête sur une omerta
En 2004, l'ancien leader de Noir Désir avait été condamné par la justice lituanienne à huit ans de prison ferme pour le meurtre de Marie Trintignant alors en tournage à Vilnius. Son retour sur la scène musicale fait régulièrement l'objet de polémiques.
*Son identité a été modifiée
... De faire émerger publiquement une simple main courante, anonyme et imprécise, potentiellement opportuniste et/ou mensongère.
... D'introduire la confusion en titrant "ACCUSATION de harcèlement".
... De ne pas avoir informé que cette main courante a fait l'objet d'une enquête classée sans suite par le parquet, la plaignante n'ayant pas été en mesure de fournir d'éléments plus précis aux enquêteurs.
Je ne suis pas une fan énamourée de Cantat, mais là je trouve que vous passez les bornes.
Bertrand Cantat, qui pour le crime que l'on sait, n'avait été condamné qu'à 8 ans de prison, pour finalement ne faire que... 3 ans et demi, aurait-il berné le juge quant à son prétendu repentir ?
C’est moins grave que d’être accusé de meurtre et en plus c’est peut-être faux.