A qui confier notre portefeuille de données personnelles ?

La "banque" de données n'a jamais aussi bien portée son nom ©Getty - Sorbetto
La "banque" de données n'a jamais aussi bien portée son nom ©Getty - Sorbetto
La "banque" de données n'a jamais aussi bien portée son nom ©Getty - Sorbetto
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Alors que les réseaux sociaux, clouds et autres objets connectés rythment notre vie, les géants du net exploitent et font commerce de nos données personnelles. Que faire de ces données ? Doit-on les considérer comme une propriété privée ou comme le fruit d’un travail que l’on doit protéger ?

Avec
  • Isabelle Landreau Avocate au Barreau de Paris, médiateur, membre du conseil scientifique du think tank GenerationLibre
  • Lionel Maurel Juriste, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de la Quadrature du Net et auteur du blog S.I. Lex
  • Isabelle Falque-Pierrotin Présidente de l’Autorité Nationale des Jeux

Que Facebook cesse de pister les internautes sans leur consentement. Et qu’il détruise toutes les données personnelles obtenues illégalement. C’est ce que demande la justice belge au groupe américain, dans un jugement rendu vendredi dernier, au nom du respect de la vie privée. Faute de s’y soumettre, Facebook devra payer une astreinte de 250 000 euros par jour de retard.

Certes, l’entreprise de Marck Zuckerberg pourra s’en remettre. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une décision symbolique. Les juges belges viennent d’envoyer un signal fort aux grandes entreprises du Web : vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez avec les données des internautes. L’Union européenne s’est d’ailleurs dotée d’un nouveau règlement sur le sujet : il entrera en vigueur le 25 mai.

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La question n’est pas seulement d’ordre juridique. Elle est aussi financière.  Les données personnelles sont une richesse, certains parlent même d’or noir du XXIe siècle. Mais une richesse captée par les plateformes, au détriment de ceux qui les produisent, autrement dit : nous tous. Pour remettre de l’équité dans un système déséquilibré, le think tank Génération Libre propose de monétiser nos données. Idée séduisante à première vue : mais faut-il vraiment considérer ces données comme une simple marchandise ?

"A qui confier notre portefeuille de données personnelles ?"

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