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Etats-Unis / Immigration

Etats-Unis: la Cour suprême rejette une demande de Trump sur les «dreamers»

Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a infligé un revers à Donald Trump et accordé un peu de répit aux « dreamers », les « rêveurs », ces immigrants arrivés mineurs, et clandestinement, dans le pays. Un programme créé en 2012 par Barack Obama qui les protégeait d'une expulsion a été abrogé, et ces 700 000 jeunes gens risquaient donc l'expulsion après le 5 mars si leur cas n'était pas réglé. Mais la Cour suprême ayant refusé lundi 26 février de se prononcer dans l'immédiat, leur sort est encore loin d'être fixé.

Une manifestation pour le maintient des droits des «Dreamers» à Los Angeles le 1er septembre 2017. (Image d'illustration)
Une manifestation pour le maintient des droits des «Dreamers» à Los Angeles le 1er septembre 2017. (Image d'illustration) AFP/Frederic J.Brown
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Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier

L’avenir du programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrival) a d’abord été une bataille idéologique quand beaucoup se sont émus qu’on puisse expulser des jeunes gens arrivés certes clandestinement, mais dans les bagages de leurs parents, et aujourd’hui souvent intégrés à la société américaine. Puis, cela a été une bataille politique, quand ces derniers mois, le sort de ces 700 000 « dreamers » a été lié de façon artificielle aux débats sur le budget de l’Etat, en tant que levier de négociation.

C’est désormais aussi une bataille juridique : un juge fédéral de San Francisco, puis un autre à Brooklyn, ont temporairement bloqué l’abrogation du programme, et donc la possibilité de démarrer les expulsions à partir du 5 mars.

Alors que Donald Trump a souvent soufflé le chaud et le froid sur le sujet, au moins les républicains avaient-ils fait plier les démocrates lors des négociations budgétaires. La Maison Blanche avait alors demandé à la Cour suprême de mettre fin à la discussion, en se prononçant immédiatement sur la légalité du programme Daca.

Le problème, c’est que tous les recours n’ont pas encore eu lieu, les neuf sages ne veulent pas outrepasser les juridictions inférieures. Ils refusent donc de se saisir du dossier à ce stade, laissant par la même occasion au Congrès l’opportunité de trouver un compromis. Retour à la bataille idéologique et politique, donc, alors que les élections législatives de mi-mandat se profilent en novembre.

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