“Les cas de harcèlement, les menaces et les actes de vandalisme visant la communauté juive aux États-Unis présentent une augmentation record en 2017 : ils ont bondi de 57 % par rapport à l’année précédente”, souligne le Los Angeles Times.

Au total, selon le dernier rapport de l’Anti-Defamation League (ADL), “1 986 incidents antisémites ont été répertoriés en 2017”. Le quotidien californien souligne toutefois que “le nombre d’attaques physiques visant des personnes a, quant à lui, diminué de 1 %”.

Le mauvais exemple de Trump

Selon Jonathan Greenblatt, le président de l’ADL, cité par le Los Angeles Times, “les suprémacistes blancs et les groupuscules prônant la haine s’enhardissent”, ce qui explique cette inquiétante augmentation. “Ils ne se contentent plus de clamer leur haine sur Internet, ils s’impliquent de plus en plus dans des mouvements et des campagnes politiques”.

Dans la liste des raisons expliquant cette forte hausse, Jonathan Greenblatt cite également le “mauvais exemple donné par le président Donald Trump, qui a parfois mis du temps avant de dénoncer des actes antisémites et qui a retweeté des mèmes et des messages de suprémacistes blancs pendant la campagne électorale de 2016”.