Françoise Vergès, politologue, est une militante féministe et anticoloniale. En digne fille de Paul Vergès, dénonciateur de la torture en Algérie. Elle se raconte dans “A voix nue” sur France Culture à partir du 5 mars.
Publié le 27 février 2018 à 17h25
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h30
Elle a grandi dans un contexte marqué par la répression politique. Voyant, à La Réunion, à la fin des années 1950, son père (Paul Vergès, député et rédacteur en chef du magazine communiste local) accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat pour avoir dénoncé, dans des articles, la torture en Algérie. Toute cette semaine, la politologue et historienne Françoise Vergès témoigne au micro de Nedjma Bouakra dans un captivant A voix nue, sur France Culture. Sur un ton franc et calme, elle raconte la passionnante genèse de son engagement sur les questions coloniales et féministes. De l’océan Indien à Alger au lendemain de l’indépendance, des bancs de l’université de Berkeley aux prisons du Salvador, l’auditeur suit le parcours de cette chercheuse itinérante. Lorsque résonne le générique de fin, il attend déjà, avec une impatience fiévreuse, l’épisode suivant.
A écouter
A voix nue, lundi à vendredi 20.00, France Culture.
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