SOCIETEMobilisation pour l’étudiante toulousaine emprisonnée en Turquie

Toulouse: Mobilisation officielle pour Ebru Firat, l’étudiante partie combattre Daesh et emprisonnée en Turquie

SOCIETELe visage d’Ebru Firat, l’étudiante franco-kurde partie combattre Daesh et emprisonnée en Turquie, s’affiche désormais sur les bâtiments publics de Toulouse pour demander son retour en France…
Hélène Ménal

Hélène Ménal

«Retour en France pour Ebru Firat ». Ce message a fait son apparition sur trois grandes bâches accrochées dans la ville à côté du portrait de l’étudiante toulousaine emprisonnée en Turquie depuis le 9 septembre 2016 pour être partie combattre Daesh​ aux côtés des forces kurdes.

Les trois banderoles géantes ont été installées sur les façades de Toulouse Métropole, de l’hôtel du Département et de l’hôtel de Région. Elles visent à « sensibiliser l’opinion publique » et marquent la détermination des élus, au-delà des clivages politiques, à demander le retour en France d’Ebru Firat.

La bâche de soutien à Ebru Firat installée sur la façade de Toulouse Métropole.
La bâche de soutien à Ebru Firat installée sur la façade de Toulouse Métropole. - Toulouse Metropole

Conditions de détention difficiles

Déjà en janvier, les présidents respectifs des trois collectivités - Jean-Luc Moudenc (LR), Georges Méric (PS) et Carole Delga (PS) - avaient écrit à Emmanuel Macron, à la ministre de la Justice et au ministre des Affaires étrangères pour obtenir le transfèrement de la jeune fille qui connaît en Turquie des conditions de détention difficile.

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Ebrut Firat a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement par la Turquie, qui considère les combattants kurdes comme une organisation terroriste.

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