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Arrigo Sacchi dézingue le PSG : "Les idées, ça ne s'achète pas"

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 07/03/2018 à 00:29 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Quand Arrigo Sacchi parle, c'est rarement pour dire des choses vaines et privées de tout sens. Désormais consultant pour la chaîne italienne Mediaset, l'ancien coach de l'AC Milan, qui a remporté deux Ligue des Champions avec les Rossoneri, ne s'est pas montré tendre avec le PSG ce mardi soir après son élimination face au Real Madrid (1-2).

2011 Arrigo Sacchi (LaPresse)

Crédit: Eurosport

La déception est énorme pour le PSG. Battu par le Real Madrid ce mardi soir (1-2), le club parisien prend donc la porte de la Ligue des Champions... Et forcément, cette élimination fait beaucoup parler. En France comme à l'étranger. Trés respecté, Arrigo Sacchi, désormais consultant sur la chaîne italienne Mediaset, s'est lui aussi exprimé sur la situation parisienne. Vainqueur de deux Ligue des Champions avec l'AC Milan (1989,1990), l'ancien entraîneur italien, considéré comme l'un des plus grands de l'histoire, a tiré à boulets rouges.
Quand tu vois Verratti et son attitude, ça veut dire qu’il n’y a pas de club derrière
"Le Real a affronté un adversaire très faible. Le PSG est un groupe de joueurs, le mot ‘jeu’ peut paraître abstrait, difficile à décrire, mais il a fait toute la différence ce soir. Les idées, ça ne s’achète pas", explique tout d'abord Sacchi. Une attaque donc à Unai Emery ? Certainement pas, puisqu'il explique dans la foulée qu'il connaît bien l'entraîneur du PSG... et qu'il l'apprécie. "Emery me plait beaucoup. Je le connais bien. Je pense qu’il manque le club. Il manque le club au PSG, il manque l’institution. Le club passe avant tout. Quand tu vois Verratti et son attitude, ça veut dire qu’il n’y a pas de club derrière", poursuit-il. Pour faire simple et concis, le PSG n'est pas encore un grand club pour lui.
"Le club passe toujours avant tout. Comme l’équipe passe toujours avant les joueurs. Il manque beaucoup de choses à ce PSG. Je pensais voir une équipe ce soir, couteau entre les dents. J’ai juste vu le Real jouer cigarette à la bouche", lâche l'homme de 71 ans. "Emery est un très bon entraîneur, il n’est pas devenu nul. Il lui faut juste un club derrière, et surtout que les joueurs suivent ses idées", explique-t-il sur le plateau de la chaîne transalpine. " En Europe, il faut la mentalité mais aussi le jeu. Le jeu est comme la partition d'une musique et le scénario d'un film de cinéma...", conclut-il. Maître Sacchi a parlé.
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