Elon Musk craint toujours que l’intelligence artificielle ne déclenche une Troisième Guerre mondiale. L’entrepreneur voit dans la colonisation de Mars une solution toute trouvée pour échapper à ce conflit, et garantir la survie de l’humanité.

« Le temps presse » : la récente mise en garde adressée à l’humanité par plus de 15 000 scientifiques semble résonner comme un écho à la dernière déclaration d’Elon Musk. L’entrepreneur, toujours occupé à préparer la future colonisation de Mars par l’espèce humaine, considère que notre survie dépendra de notre capacité à accomplir ce voyage.

Cependant, ce ne sont pas des préoccupations écologiques qui motivent le PDG de SpaceX, mais les risques qu’il attribue à l’intelligence artificielle.

« Il y aura probablement un autre âge des ténèbres… tout particulièrement s’il y a une Troisième guerre mondiale », a ainsi déclaré Elon Musk, lors de sa prise de parole au Festival SXSW d’Austin. Le milliardaire a affirmé, dans la foulée, qu’une colonie humaine installée sur Mars échapperait à l’éventualité d’une guerre, menée ici bas sur Terre.

Poursuivant cette réflexion, Elon Musk a fait observer que les êtres humains postés sur Mars pourraient ainsi visiter d’autres planètes, et reconstruire d’autres civilisations.

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Échapper à une guerre nucléaire

Comme à son habitude, l’entrepreneur a profité de l’événement pour évoquer les craintes qu’il nourrit au sujet de l’intelligence artificielle. Pour Elon Musk, la course à l’IA représente « la cause la plus probable d’une Troisième Guerre mondiale », comme il le rappelait en septembre 2017. Un discours proche de celui qu’il a tenu lors du Festival SXSW, arguant que « l’IA est beaucoup plus dangereuse que les armes nucléaires. Alors pourquoi n’avons-nous aucune surveillance réglementaire ? », s’est-il interrogé.

Reprenant une rhétorique désormais habituelle, Elon Musk a évoqué l’idée que la colonisation de Mars serait une option à envisager sérieusement, face à la potentielle guerre nucléaire qui menace la Terre.

Face aux prédictions alarmistes du milliardaire, les chercheurs spécialisés en intelligence artificielle sont nombreux à lui reprocher d’avancer un scénario peu crédible. Parmi ses détracteurs, se trouve d’ailleurs une citoyenne un peu particulière : le robot humanoïde Sophia n’a pas hésité à se moquer ouvertement d’Elon Musk et de ses projections alarmistes.


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