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Saint-Tropez : la ville détruit le campement d'un SDF "pour son bien"

René Dony, un sans-abri belge vivant depuis près de 18 ans à Saint-Tropez, a vu son campement détruit par la ville alors qu'il était hospitalisé.

Le musée de l'Annonciade est situé sur le port de Saint-Tropez
Le musée de l'Annonciade est situé sur le port de Saint-Tropez
Crédit : JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP
Éléonore De Marnhac
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Cela faisait près de 18 ans que René Dony, un SDF belge, vivait sur les pentes de la citadelle près de l’anse des Graniers, à Saint-Tropez. Pourtant, il y a quelques semaines, il a été contraint par la ville de s'installer dans les préfabriqués du parking du port, mis en place chaque hiver pour accueillir les sans domicile fixe, rapporte Nice-Matin.

Tout a commencé lorsque les services sociaux de la ville, émus par la vision du sexagénaire dans sa tente, ont décidé de le pousser à intégrer la maison de retraite des Platanes. Toutefois, épris de liberté, René Dony "préfère sa tente" déclare-t-il à Nice-Matin.

Mais la ville de Saint-Tropez et notamment son maire, Jean-Pierre Tuveri ainsi que son adjointe aux affaires sociales, André Anselmi, décident de ne pas en rester là.

Une première mise en garde en février

Hospitalisé en février dernier, le sans-abri reçoit alors la visite d'André Anselmi dans sa chambre d'hôpital. Elle vient lui proposer d'entrer à la maison de retraite des Platanes. "J’ai refusé. Elle a alors appelé le maire et me l’a passé. Il m’a dit que si je ne faisais pas ce qu’on me disait, il me ferait virer de Saint-Tropez !", commente-t-il.

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Malgré cette première mise en garde du maire, René Dony reprend ses habitudes dans la citadelle… jusqu'à une nouvelle hospitalisation. Car pendant sa seconde absence, la mairie de la ville a missionné la société Pizzorno pour "nettoyer le campement".

Toutes ses affaires ont été jetées

Et les équipes de nettoyage n'ont pas fait les choses à moitié. Sa tente, ses couvertures, ses vêtements, ses papiers personnels, ses documents de famille ainsi que ses médicaments ont en effet été jetés. "Ils ne m’ont rendu que deux radios et une canne à pêche", regrette-t-il. 

René Dony n'a donc plus d'autre choix que de rejoindre les préfabriqués sur le port avec d'autres sans domicile fixe. Certes, cet hébergement est plus confortable que sa tente, mais à la fin du mois de mars, ces préfabriqués seront démantelés. Et si René Dony n'est pas accepté à la maison de retraite des Platanes, il aura tout perdu.

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