En attendant, la note intermédiaire qui retrace ses grandes lignes a pu être consultée par Le Parisien . Deux inquiétudes ressortent : de possibles "surcoûts importants" et "la non-réalisation dans les temps de certains équipements". On vous explique.
Le centre aquatique de Saint-Denis
Le futur centre nautique est particulièrement ciblé par ce rapport. Déjà, en raison du trop grand nombre d'intermédiaires. En effet, la maîtrise d’ouvrage a été confiée à la Métropole du Grand Paris, le terrain appartient à la Ville de Paris et son financement est géré par Solideo, organe financé, pour moitié, par de l’argent public.
Un schéma complexe qui, dans un premier temps, " présente des risques considérables en termes de délais ". Ensuite, toujours selon le rapport, le budget de construction de ce centre nautique moderne et à l'aspect architectural travaillé, pourrait doubler et donc passer à 260 millions d'euros (contre 130 millions à l'origine).
Le site du Bourget
Également ciblé par les inspecteurs, le site du Bourget, censé accueillir le village des médias et des compétitions comme le volley, le tir ou encore le badminton. F ace au coût que représente la construction de ce site éphémère , une baisse du nombre de logements est envisagée par le rapport. Qui plus est, la partie du site devant accueillir le volley est directement menacée car sa construction est jugée "anormalement coûteuse" .
Le village olympique
S’il n'est pas concerné par des dépassements de budgets, c'est plutôt sa localisation qui pose problème. Situé sur les communes de Saint-Ouen, Saint-Denis et l’Ile-Saint-Denis, il est surtout très proche d’une zone archéologique "susceptible de receler des vestiges ." Ce qui, en cas de trouvailles, nécessiterait une "modification importante du projet."