Terry Gilliam, Don qui chante

Benvenuto Cellini - Copyright Clärchen & Matthias Baus
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Toujours en mouvement, Terry Gilliam est passé nous voir pour ses deux dernières œuvres à paraître, deux adaptations audacieuses, l'une de l'opéra "maudit" de Berlioz Benvenutto Cellini et l'autre du Don Quichotte de Cervantès.

Avec

La création est une bataille. Plus il y a de contraintes, plus on produit des choses fortes. Je suis persuadé que c'est le manque d'argent qui me permet d'être créatif, qui me protège de la médiocrité." Terry Gilliam

Il nous a fait rire dans Sacré Graal et dans La vie de Brian, il nous a fait peur dans Brazil et perdre la tête dans l'Armée des Douze Singes. Il s'est perdu lui-même dans le tournage sisyphéen de Don Quichotte, achevé aujourd'hui après 20 ans d'efforts. Le réalisateur Terry Gilliam est passé à la Grande Table nous parler de son opéra, Benvenuto Cellini, qui se joue à l'Opéra de Paris du 20 mars au 14 avril, et de son film, L'homme qui a tué Don Quichotte, dont la sortie en salles est prévue en mai. Ces deux œuvres, qui sonnent comme des paraboles du destin tourmenté de Terry Gilliam lui-même, racontent chacune à leur manière le combat désespéré d'un homme qui tente, par le rêve, de terrasser la cruauté du monde. Personne d'autre que Terry Gilliam l'iconoclaste ne peut parler aussi bien de cette "bataille" qu'est la création, des difficultés pour un artiste ou un rêveur de faire advenir dans le monde réel ce qu'il a conçu en pensée. 

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J'essaie de donner de la vulgarité à l'oeuvre de Berlioz. Le public de l'opéra me dérange. Avant, cet art touchait tout le monde et pouvait être très populaire. Aujourd'hui, il y a trop de riches à l'opéra. Ils sont guindés, viennent avec leur vêtements snob, donc moi j'essaie de les mettre mal à l'aise." Terry Gilliam

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