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Hevi Mustafa, coprésidente du canton d'Afrine, est une de ces innombrables femmes à poigne que l'on rencontre dans les administrations du Rojava, le Kurdistan de Syrie. Dans son bureau, les drapeaux de la Fédération Nord-Syrie, l'entité autonome créée par les Kurdes, côtoient des médailles et des décorations russes – jusqu'en janvier, des troupes russes protégeaient la ville, leur retrait a ouvert la voie à l'invasion turque.
Elle nous a reçus fin février, peu avant que les assaillants – des groupes rebelles syriens, dominés par les islamistes et soutenus par l'aviation et les forces spéciales turques – ne referment la nasse sur la ville. Mardi 14 mars, l'armée turque a dit avoir achevé l'encerclement de la ville d'Afrine, principal objectif de l'offensive qu'elle a lancé...
De condamner le genocide arménien d’il y a un siècle que d’arrêter Erdogan qui commet un genocide sous nos yeux !
Merci à FOG mais aussi à BHL qui lui nous interpelle et hurle au secours depuis des semaines - honte a quasi tous les autres médias qui ne pleurent que pour le Ghouta rebelle.
C'est se rendre complice, se contenter de critiquer est stérile, il faut agir et ces 2 dictateurs criminels que sont Erdogan et El Assad savent très bien que l'Europe et les USA ne feront rien, l'OTAN et l'ONU ne bougeront jamais. Kurdes et syriens sont sacrifiés par pure lâcheté, sommes nous revenus en 1933 et les années qui ont suivi ? Mais cette fois nous pouvons pas dire que nous ne savions pas