ACTIVITÉ SPORTIVEUne bonne forme physique vers 50 ans réduit le risque de démence

Démence: Une bonne forme physique vers 50 ans réduit le risque chez les femmes

ACTIVITÉ SPORTIVESelon l'étude suédoise, le risque de maladies neurodégénératives serait réduit de 88 %...
Illustration d'une séance de sport.
Illustration d'une séance de sport.  - C. Allain / 20 Minutes
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Avoir une bonne condition physique n’a que des avantages. La preuve avec les résultats d’une étude suédoise qui révèle que les femmes en bonne condition physique cardiovasculaire à 50 ans ont moins de risques de souffrir de démence.

Publiée dans la revue Neurology ce mercredi, l’étude estime que le risque de maladies neurodégénératives est ainsi réduit de 88 %. Une information d’autant plus important que ces pathologies touchent environ 50 millions de personnes à travers le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une étude sur 44 ans

Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs de l’université de Göteborg ont, pendant 44 ans, suivi 191 femmes âgées de 50 ans au départ afin de voir s’il existait un lien de corrélation entre la forme physique et l’apparition d’une démence.

Tout au long de la période, ils ont évalué la capacité cardiovasculaire maximale de chacune de ces femmes. En parallèle, les scientifiques effectuaient des recherches de démences à six reprises : en 1974, 1980, 1992, 2000, 2005 et 2009. Au total, 44 d’entre elles ont fini par être atteintes de démence.

Importance de l’activité physique

Seules 5 % des femmes en bonne condition physique ont été atteintes de démence, contre 25 % chez celles modérément en forme et 32 % chez celles qui possédaient un faible niveau de forme physique. Pire, 45 % de celles qui avaient cessé toute pratique physique en raison de problèmes cardiovasculaires ont été diagnostiquées avec une démence.

« Des processus cardiovasculaires néfastes peuvent se produire dans la cinquantaine et pourraient augmenter le risque ultérieur de démence », détaille Helena Hörder, autrice principale de l’étude. « L’amélioration de la forme cardiovasculaire chez les personnes d’âge moyen pourrait retarder voire empêcher le développement d’une démence ».

Sujets liés