Keila la flamboyante et Bunem l’austère. Du ghetto de Varsovie à New York, l’odyssée d’un couple que tout oppose. Un roman foisonnant et magnétique, resté inédit jusqu’ici.
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Publié le 19 mars 2018 à 09h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h28
Envoûté. On sort envoûté de ce Keila la Rouge, mystérieusement tombé dans l’oubli, miraculeusement réédité… On croyait pourtant tout connaître de l’œuvre d’Isaac Bashevis Singer (1902-1991), Juif polonais débarqué à New York en 1935, devenu citoyen américain en 1943, et resté chantre jusqu’à sa mort d’une langue et d’une culture yiddish dont il sut faire joyau romanesque. Et voilà que nous parvient cette sarabande dostoïevskienne, où affleurent Franz Kafka et Bruno Schulz, dans une tornade de sensualité brisant les tabous, dans un maelström mystique où se confondent l’absence de Dieu, la mort et l’engagement politique.
Ecrit de jeunesse ? Singer y conte admirablement, déjà, les tourments métaphysiques
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