Passer au contenu

Soupçons de financement libyen : Nicolas Sarkozy mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Après sa garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire mercredi, dans l'enquête sur le financement libyen de sa campagne de 2007. L'ancien président est notamment mis en examen pour corruption passive et financement illégal de campagne électorale.

Nicolas Sarkozy, en juillet 2016.
Nicolas Sarkozy, en juillet 2016. © AFP - FREDERICK FLORIN

Nicolas Sarkozy a été mis en examen, ce mercredi soir, dans l'enquête sur le possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007, selon franceinfo. L'ancien chef de l'Etat a été mis en examen des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Il nie les faits qui lui sont reprochés. 

La garde à vue de Nicolas Sarkozy dans les locaux de l'Office anticorruption de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a pris fin ce mercredi après-midi, après une vingtaine d'heures d'audition. L'ancien président est rentré chez lui après avoir quitté les lieux.

Une enquête de cinq années 

L'ancien président avait été placé en garde à vue mardi matin, dans l'affaire des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Également entendu, mais sous le statut de "suspect libre", Brice Hortefeux, qui fut ministre de l'Intérieur sous son quinquennat (2007-2012), avait été auditionné mardi dans les locaux de l'Office anticorruption. Ce coup d'accélérateur dans ce dossier, instruit par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans, marque un retour à la rubrique des affaires judiciaires pour Nicolas Sarkozy, 63 ans.

Ziad Takkiedine réitère ses accusations 

Depuis la publication en mai 2012 par le site Mediapart d'un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé. Plusieurs protagonistes, dont d'ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.

© Visactu -

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

undefined