Journée mondiale de la procrastination : le smartphone, ennemi n° 1 des tâches ménagères

L’écran de notre mobile est le principal coupable de notre tendance à la procrastination. Près d’un Français sur deux repousse à plus tard les contraintes.

 50% des sondés ont l’habitude de remettre à plus tard les corvées de tri et de rangement.
50% des sondés ont l’habitude de remettre à plus tard les corvées de tri et de rangement. LP/Yann Foreix

    Allez promis, je le fais… demain! Vous êtes du genre à laisser la vaisselle sale s'empiler dans l'évier? A repousser le coup de fil, pourtant très important, au banquier pour régler ce « léger » souci de trésorerie? Ce dimanche, déclaré journée mondiale de la procrastination, est votre jour. Et le coupable idéal, qui nous incite toutes et tous à toujours remettre au lendemain ce qu'on pourrait faire immédiatement, est tout trouvé : c'est le smartphone!

    Selon les résultats d'une enquête menée par l'institut OpinionWay pour le site Internet JeChange.fr - un service qui propose de prendre en main la paperasse exigée pour changer d'assurance, de banque ou encore d'abonnement en tous genres - 49 % des Français procrastinent au moins une heure par jour au bureau. Ce n'est pas plus brillant à la maison, où les tâches ménagères sont, très souvent, remises à plus tard : 50 % des corvées de tri et de rangement, dans 45 % des cas le ménage, 38 % la gestion des papiers administratifs, 37 % les petits travaux de bricolage et, dans 36 % des cas, se mettre au sport.

    Rien de très étonnant en somme, car il est humain de différer ce qu'on apprécie le moins de faire. On préfère lire un livre, s'offrir une balade à la campagne ou profiter de ses proches ? Pas du tout ! La raison est bien moins glorieuse car, toujours selon la même étude, les nouvelles technologies et, principalement, le smartphone est le principal coupable de ce vilain défaut. Au lieu de briquer, ranger, trier, on préfère jouer sur son téléphone ou sur son ordinateur (33 % des cas), passer du temps sur les réseaux sociaux (33 % également), regarder des vidéos ou des séries (32 %), regarder des photos sur son mobile (26 %) ou encore envoyer des mails et des sms à ses proches (22 %).

    A force d'avoir ce smartphone toujours greffé à la main, on en paye les conséquences. 64 % des Français ont été obligés, à cause d'un excès de procrastination, de se résoudre à accomplir une tâche en urgence, 40 % sont déjà arrivés en retard, autant n'ont pas pu assister à un événement faute de billets réservés dans les temps, et 22 % ont dû payer une pénalité de retard au Trésor Public pour les impôts ou à la bibliothèque pour un livre rendu en retard.

    La procrastination, qu’est-ce que c’est ?