LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Attaques de l'Aude : Manuel Valls plaide pour "l'interdiction du salafisme"

Manuel Valls plaide pour "l'interdiction du salafisme"
Manuel Valls plaide pour "l'interdiction du salafisme" © REUTERS/Philippe Wojazer
La Rédaction, avec AFP

Deux jours après les attaques de l'Aude, Manuel Valls plaide pour une "interdiction du salafisme". Il évoque également une éventuelle "rétention administrative" des fichés S les plus dangereux, une proposition défendue par Laurent Wauquiez.

L'ex-Premier ministre Manuel Valls a plaidé dimanche après les attaques jihadistes de l'Aude pour une "interdiction du salafisme" et évoqué une éventuelle "rétention administrative" des fichés S les plus dangereux."On peut regarder les choses concernant les fichés S", a expliqué sur BFM TV le député de l'Essonne (ex-PS), qui siège au sein du groupe LREM.

Publicité

Parmi les pistes de réforme, "il peut y avoir peut-être, regardons ça de près, les questions liées à la rétention administrative pour ceux dont on considère qu'ils représentent un danger, évidemment sous l'autorité du juge et à un moment ou l'autre, s'il ne se passe rien, on ne peut pas le retenir", a expliqué l'ex-Premier ministre. "La rétention administrative est une privation de liberté", a-t-il rappelé. Laurent Wauquiez plaide lui aussi depuis plusieurs mois, comme Nicolas Sarkozy durant la primaire de la droite de 2016, pour la rétention des fichés S les plus dangereux.

La suite après cette publicité

"Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l'islam politique"

"Je pense qu'il faut prendre un acte fort, politique, à caractère symbolique d'une interdiction du salafisme", a également proposé Manuel Valls. "Je reconnais que c'est extrêmement difficile, on peut fermer des mosquées, un des imams salafistes de Marseille est en voie d'expulsion...", a-t-il détaillé.

La suite après cette publicité

Pour lui, "les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l'islam". "Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l'islam politique", a fait valoir M. Valls.

Contenus sponsorisés

Publicité