Décès de Constant Engels, l'un des derniers compagnons de la Libération

Constant Engels, né le 11 août 1920 en Belgique, a été dans les premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres, à la fin de juin 1940.

Source AFP

Sa disparition porte à sept le nombre de compagnons de la Libération encore en vie, sur les 1 038 qui s'étaient engagés au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande.

Sa disparition porte à sept le nombre de compagnons de la Libération encore en vie, sur les 1 038 qui s'étaient engagés au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande.

© AFP

Temps de lecture : 1 min

Constant Engels est décédé. Ce compagnon de la Libération, l'un des derniers survivants de cet ordre prestigieux créé par le général de Gaulle, est mort mardi 3 avril dans le sud de la France, à l'âge de 96 ans. L'annonce a été faite par l'Ordre de la libération. Sa disparition porte à sept le nombre de compagnons de la Libération encore en vie, sur les 1 038 qui s'étaient engagés au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande. Ce titre, créé par le général de Gaulle, a été décerné pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale.

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Sur son site internet, l'Ordre précise que Constant Engels, né le 11 août 1920 à Esen (Belgique), a été dans les premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres, à la fin de juin 1940. « Il est incorporé dans l'artillerie des Forces françaises libres (FFL), comme canonnier de 2e classe, et participe aux opérations de Dakar et du Gabon de septembre à novembre 1940 », précise l'Ordre. Il prend part ensuite à la campagne d'Érythrée contre les Italiens, puis aux combats en Syrie en 1941 et à la campagne de Libye, où il est gravement blessé lors de la bataille de Bir-Hakeim le 7 juin 1942.

Récompense

Il a reçu la croix de la Libération des mains du général de Gaulle le 11 août 1942 sur son lit de convalescence dans un hôpital de Beyrouth. « Il est ensuite affecté en Syrie et en Afrique noire, et enfin à l'état-major du général Kœnig à Alger, puis à Londres », précise l'Ordre. Après la guerre, il reprend ses études de physique, devient ingénieur puis chercheur au commissariat à l'Énergie atomique. Il est naturalisé français en 1949.

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Commentaires (3)

  • jeromesavona

    Heureusement qu'il y en a eu des comme lui,
    Bir Hakeim nous a fait regagner le respect de la 8eme armée et de Montgomery.

  • acojoc

    Vous écrivez "né le 11 août 1920" et plus haut avancez l'âge de 96 ans... Je pense que ce Monsieur mérite le respect y compris sur ses données personnelles. Merci de corriger votre erreur.

  • sepal

    Faire la guerre a 20 ans pour ce monsieur et ses compagnons respect à eux !