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Israël

Israël: rassemblement d'opposants au projet d'expulsion des migrants

La question de l'avenir des près de 40 000 Erythréens et Soudanais présents en Israël toujours au coeur du débat politique dans le pays. Quelques centaines de personnes ont manifesté, ce mercredi, dans le centre de Jérusalem.

Une manifestation contre les projets du gouvernement israélien d'expulser les migrants a eu lieu à Jérusalem, le 4 avril 2018.
Une manifestation contre les projets du gouvernement israélien d'expulser les migrants a eu lieu à Jérusalem, le 4 avril 2018. REUTERS/Ronen Zvulun
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Avec notre correspondant à Jérusalem,  Guilhem Delteil

En moins de 24 heures en début de semaine, Benyamin Netanyahu a annulé à la fois le projet initial du gouvernement d'expulser les migrants érythréens et soudanais vers des pays tiers d'Afrique et l'accord avec le HCR qui aurait permis à plus de 16 000 personnes d'être réinstallées dans des pays occidentaux et au moins autant d'obtenir le statut de réfugié en Israël. Des revirements qui aux yeux de Tomer, professeur de biologie dans un lycée de Jérusalem, traduisent l'impasse dans laquelle se trouve l'exécutif.

« En somme, maintenant, il n'y a rien, se désole-t-il. Pas de solution et la situation demeure telle qu'elle est depuis des années désormais. Ils n'ont pas de solution donc ils essayent de manipuler l'opinion publique et de faire de fausses accusations à propos de tout le monde. C'est ce que font les gouvernements qui ne savent pas quoi faire. »

Après l'échec d'un accord avec le Rwanda, les autorités israéliennes ont dû libérer, ce mercredi, 58 migrants incarcérés en attente d'une expulsion vers Kigali. Une bonne nouvelle à double titre pour Rémi Daniel, membre du parti travailliste. « A mon avis, c'est le symbole de deux choses : l'absence de plan du gouvernement, et aussi du fait que la séparation des pouvoirs en Israël fonctionne encore et c'est la Cour suprême qui fait pression sur le gouvernement pour qu'il libère ces gens-là qu'elle considère comme arrêtés et incarcérés de manière illégale. »

Devant la Cour suprême, le représentant de l'Etat a toutefois affirmé que le gouvernement cherche encore à négocier un accord d'expulsion avec un pays tiers. Les regards se tournent vers l'Ouganda. Mais le ministre des Affaires étrangères ougandais nie tout contrat « formel ou informel » avec Israël.

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