Parmi les 510 personnes décédées dans la rue en 2017 en France, on compte 467 hommes et 43 femmes. Ils avaient, en moyenne, 50 ans et six d’entre eux étaient des enfants de moins de 5 ans.

Durant les trois derniers mois avant son décès, chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l’habitation ou en centre d’hébergement d’urgence ou temporaire. Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement.

Une collecte d’informations difficile

Comme chaque année, Le Collectif Les Morts de la rue a rassemblé un maximum d’informations sur ces personnes : parfois un nom, un âge, ou simplement le signalement du décès d’une personne non identifiée. Pour mener à bien cette tâche, le collectif s’appuie, entre autres, sur des associations, comme la Fondation Abbé Pierre ou encore Les petits frères des Pauvres. La police, des hôpitaux, ainsi que des voisins, riverains et commerçants ont également contribué à la collecte de ces rares informations.