NANTES Un mannequin de Macron pendu et brûlé choque
Ce dimanche à Nantes, des milliers de manifestants se sont rassemblés contre les réformes du gouvernement concernant l'accès à l'Université et la SNCF.
Certains participants, qui réclament la démission du président de la République, ont érigé un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron avant le pendre, le frapper et le brûler en place publique.
Une mise en scène qui a choqué la classe politique, notamment chez La République En Marche.
Dans les rangs LREM on dénonce ainsi un anti-macronisme primaire "violent", voire un "appel au meurtre.
Au micro du Grand Jury sur LCI/RTL/Le Figaro, le président de l'Assemblée nationale François de Rugy s'est dit scandalisé : "Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence ? (…) Il faut une condamnation, au minimum, claire, nette et précise de la part des responsables politiques et syndicaux qui participent et appellent à ces manifestations."