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Take Eat Easy attaqué au pénal par 109 coursiers

Les accusations visant quatre anciens dirigeants de la société belge Take Eat Easy sont lourdes.

Info « Le Soir » - Temps de lecture: 2 min

Travail dissimulé, emploi de main-d’œuvre illégale, mise en place d’un système organisé de fraude à la TVA. Les accusations visant quatre anciens dirigeants de la société belge Take Eat Easy sont lourdes. Elles sont portées par une centaine de coursiers français. Déposée ce lundi, leur plainte concerne, sans surprise, l’absence de contrat de travail malgré l’existence d’un lien de subordination les liant à la société, mais aussi l’emploi d’une main-d’œuvre non autorisée à travailler en France. Plus surprenant : les coursiers accusent l’ex-start-up d’avoir utilisé des modes de rémunération peu orthodoxes, comme le paiement en pièces détachées de vélo. Autre pratique dénoncée : « Les salaires de travailleurs en situation irrégulière étaient versés sur des comptes d’autres coursiers ou des comptes à l’étranger. »

En Belgique, le statut des coursiers Deliveroo ou Uber Eats, dont l’activité est identique à celle des ex-Take Eat Easy, pose également nombre de questions. Le ministre de l’Economie, Kris Peeters (CD&V), a ainsi demandé à l’inspection du travail d’enquêter afin de déterminer s’ils doivent être considérés comme des travailleurs indépendants ou salariés.

► Le Soir a consulté le document en question, composé d’une trentaine de pages et particulièrement touffu en pièces jointes (des déclarations, des e-mails, des statuts sur les réseaux sociaux, des fiches de paie…). Découvrez toutes les informations sur Le Soir+.

 

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