Le président de chaîne de télévision qatarie BeIN Sports et président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, lors du match contre le Real Madrid, le 6 mars 2018 au Parc des Princes

Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, sait que son club risque d'être écarté de la Coupe d'Europe si l'UEFA parvient à prouver que les sponsors du club ont artificiellement gonflé leurs contrats.

afp.com/FRANCK FIFE

Assuré d'être champion de France, le PSG pourrait rater la prestigieuse, et très rémunératrice, Ligue des champions. En cause, une enquête diligentée par l'UEFA (Union des associations européennes de football), qui soupçonne le club, détenu depuis 2011 par le fonds souverain du Qatar, de ne pas avoir respecté le fair-play financier en surévaluant ses contrats de sponsoring. Un fair-play qui, depuis 2010, vise à encadrer le marché des transferts, en s'assurant que les clubs ne dépensent pas plus que ce qu'ils gagnent avec les ventes de joueurs, la billetterie et les contrats de sponsoring. Un déficit de 30 millions d'euros, étalé sur trois ans, est toutefois toléré.

Publicité

Averti en 2014 pour des faits similaires

Un chiffre qu'aurait manifestement éparpillé façon puzzle le PSG en alignant pas moins de 400 millions d'euros pour se payer le duo Neymar-Kylian Mbappé. Et qui l'aurait poussé, selon le Financial Times, à demander à ses sponsors qatariens - BeIn Sport, Ooredoo, et la Qatar National Bank - des contrats totalement hors marché. Le PSG, qui a déjà été signalé hors jeu pour des faits similaires en 2014, nie en bloc. Une réunion est prévue le 20 avril au siège de l'UEFA. "Elle mettra en présence les membres de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) et les représentants du PSG, indique un porte-parole de l'UEFA, qui nous révèle que la décision tombera dans le courant du mois de juin.

Publicité