La pensée complexe de Jacques Toubon
L’audition du Défenseur des droits à l’Assemblée nationale, mercredi, n’est pas passée inaperçue. Deux députés macronistes, Rémy Rebeyrotte et Coralie Dubost, y critiquent la « caricature » et l’« abstraction » de son discours sur le projet de loi Asile et immigration, par opposition au « principe de réalité » que porterait Gérard Collomb. Vieux sage, Jacques Toubon explique. Puis bouillonne. « Les droits fondamentaux, rugit-il, ça n’est pas dans l’éther, c’est sur les trottoirs du boulevard de la Villette ! »
« Sacré Toubon », sourient de vieux routiers de la politique, de la justice ou du monde associatif, à l’évocation de la « saine colère » du Niçois de 77 ans, lors de son audition sur le projet de loi Collomb. Depuis sa nomination comme Défenseur des droits en 2014, Jacques Toubon ne mâche pas ses mots.
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