Alerte au GHB : plusieurs hospitalisations et un décès à Paris

Le GHB fait des victimes dans les milieux de la nuit. Rien qu’à Paris, plusieurs personnes ont été hospitalisées. Un jeune de 24 ans est même décédé.

 Le GHB se banalise dans le milieu de la nuit. Il est pourtant loin d’être inofensif. (Illustration)
Le GHB se banalise dans le milieu de la nuit. Il est pourtant loin d’être inofensif. (Illustration) LP/Emilie Le Troadec

    Une terrible série noire. En moins d'un trimestre, trois affaires liées au GBL se sont produites dans le milieu parisien de la nuit. En décembre, trois (très) jeunes femmes ont été victimes de malaises et sont tombées dans le coma lors d'une soirée techno aux Nuits Fauves, une boîte de nuit le long de la Seine, où elles avaient consommé du GBL. L'établissement de nuit a écopé d'un mois de fermeture administrative après l'incident.

    Plus récemment, le 15 mars dernier, c'est au mythique Rex Club qu'un incident similaire s'est déroulé. Deux jeunes femmes et un jeune homme, tous trois âgés d'à peine 20 ans, ont dû être hospitalisés après une surdose de GBL. Mais c'est au Petit Bain, une barge-discothèque du XIIIe arrondissement, que les overdoses les plus dramatiques ont été constatées. C'était le 10 mars. Deux copains avaient ingurgité à leur insu de la drogue diluée dans une bouteille d'eau trouvée par terre et avaient subitement perdu connaissance.

    L'un d'eux est aujourd'hui tiré d'affaire. Mais l'autre, âgé de 24 ans, est décédé à l'hôpital quelques jours après. Un homme, qui pourrait avoir manipulé la bouteille contenant le poison, a été interpellé mais laissé libre sous contrôle judiciaire. La brigade des stups de la PJ poursuit l'enquête.