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Universités: Pécresse soutient la réforme et la "fermeté" du gouvernement

Valérie Pécresse

Valérie Pécresse - ERIC PIERMONT / AFP

A l'occasion de la pose de la première pierre du campus Condorcet, future "cité des humanités et des sciences sociales" à Aubervilliers, Valérie Pécresse a apporté son soutien au gouvernement pour la réforme de l'université.

La présidente (LR) du conseil régional d'Île-de-France et ex-ministre Valérie Pécresse a soutenu ce lundi la réforme "courageuse" du gouvernement sur l'accès à l'enseignement supérieur, et salué sa "fermeté" à l'égard de "ceux qui bloquent et dégradent". 

Mettre fin à la sélection par "l'échec et l'argent"

"Je donne tout mon soutien au gouvernement sur une réforme courageuse" qui vise à "mettre fin à la sélection par l'échec et par l'argent", a déclaré l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (2007-2011) à l'occasion de la pose de la première pierre du campus Condorcet à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

S'adressant à la ministre Frédérique Vidal, Valérie Pécresse a également dit "soutenir la fermeté du gouvernement vis-à-vis de ceux qui bloquent et dégradent" des universités en contestant cette réforme.

Depuis plusieurs semaines, une dizaine de sites (sur 400) sont perturbés, voire bloqués, par des étudiants et des militants pour protester contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), accusée par ses détracteurs d'instaurer un système de "sélection" déguisée.

"Les diplômes de 2008/2009 ne valaient pas grand chose"

Vendredi, le blocage du site universitaire parisien de Tolbiac, lieu emblématique de la mobilisation, a été levé à l'issue d'une opération de police. Et lundi matin, des policiers sont intervenus à l'université Paul-Valéry de Montpellier.

Rappelant qu'un mouvement de contestation avait fortement perturbé l'année universitaire 2008/2009, Valérie Pécresse a affirmé "pouvoir dire que les diplômes de cette année-là ne valaient pas grand-chose". La ministre Frédérique Vidal a quant à elle redit à la presse que "les examens auront lieu".

Sur le campus Condorcet d'Aubervilliers, future "cité des humanités et des sciences sociales", les premiers étudiants sont attendus à la rentrée 2019. Onze établissements, à l'étroit dans leurs locaux, y délocaliseront tout ou partie de leur activité, dont l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), l'Ecole nationale des Chartes, Paris-1, Paris-8 et l'Institut national des études démographiques (Ined).

M. F. avec AFP