En Allemagne, au début des années 1970, la télévision publique confiait la réalisation d’une fiction audacieuse, en prise avec la société et l’époque, au jeune cinéaste, plutôt habitué à un public élitiste. La série “Huit heures ne font pas un jour” est enfin visible en France, près d’un demi-siècle après son tournage.
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Publié le 24 avril 2018 à 20h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h25
En 1970, Peter Märthesheimer, l’un des responsables du pôle téléfilms à la chaîne allemande WDR (Westdeutscher Rundfunk), décide de lancer une série familiale novatrice : l’action ne se déroulerait pas au sein de la classe moyenne aisée, comme il était d’usage, mais dans un milieu prolétaire. Et comme le jeune producteur n’en est pas à une transgression près, il suggère de confier le projet à un cinéaste contestataire de 26 ans, Rainer Werner Fassbinder. La proposition laisse sceptique son collègue de la WDR, Günther Rohrbach, pourtant tout aussi progressiste : « Rien de ce que Fassbinder avait pu faire auparavant ne nous permettait d’envisager une fiction réaliste
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