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L'alerte a été donnée par les médecins de l'hôpital Trousseau, doté d'un service d'urgences pédiatriques de pointe. En prenant en charge, il y a quelques semaines, la petite Chloé*, âgée de 10 mois, les praticiens comprennent très vite que cette enfant est en proie à une intoxication sévère à des produits stupéfiants. Après plusieurs jours de soins, la petite fille est rétablie, mais les médecins indiquent aux services sociaux qui suivent l'enfant et ses deux frères, âgés de 2 et 4 ans, qu'elle a été sérieusement intoxiquée au contact de résine de cannabis.
Informé, le parquet de Paris a chargé la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne d'établir les circonstances de cette contamination. Selon nos informations, les parents des trois enfants ont finalement été placés en garde à vue, le 18 avril dernier, afin d'être entendus. La perquisition de leur chambre d'hôtel a permis la saisie de quatre barrettes de haschisch.
Budget « drogues »
Décrits comme polytoxicomanes, mère et père ont reconnu consommer régulièrement différentes drogues, mais sans pouvoir expliquer comment leur enfant de 10 mois avait pu être intoxiquée. Toujours selon nos informations, des analyses effectuées sur les deux frères aînés de Chloé ont révélé qu'ils avaient été exposés de manière « modérée » à différentes drogues et notamment au cannabis, à la cocaïne et à l'ecstasy.
Les parents, âgés de 32 et 40 ans, ont également indiqué consacrer un « budget » à leur consommation de stupéfiants. « Ce couple et ses enfants, en proie à de sérieuses difficultés, sont pris en charge par une association et sont hébergés dans un hôtel social », confie une source proche de l'affaire.
Déférés, le 20 avril, devant un magistrat du parquet de Paris, les parents se sont vu remettre une convocation par procès-verbal en vue de leur prochaine comparution au tribunal. Ils seront jugés pour « usage de stupéfiants », « soustraction aux obligations parentales » et « mise en danger délibérée ». « Dans la perspective de cette audience, ils ont été placés sous contrôle judiciaire », indique une source judiciaire.
*Le prénom de la jeune victime a été modifié
Mais pas la pilule !
On retire leurs chiens à des maîtres indignes... Quand donc y-aura-t-il une loi pareille pour les parents indignes.
Ah ! Mince, j'ai oublié : les enfants appartiennent à leurs parents! Le "droit de filiation parentale" est inaliénable et défendu par la loi.
... Ne veulent-t-ils pas légaliser le cannabis ?